Washington appelle les responsables haïtiens à dépasser leurs divisions et avertit que des sanctions viseront ceux qui entravent la stabilité du pays.
Le Secrétaire d’État adjoint des États-Unis, Christopher Landau, a tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration accélérée de la scenario sécuritaire en Haïti. Dans une déclaration ferme, il a rappelé que si les groupes armés terrorisent le pays depuis plusieurs années, la dernière semaine a marqué une dangereuse escalade, notamment avec des appels publics à une « guerre ouverte » contre l’État haïtien. Une dérive jugée intolérable par Washington et plusieurs partenaires internationaux.
Selon M. Landau, les États-Unis, tout comme les pays de la région et d’autres acteurs mondiaux, estiment qu’il est « temps d’en finir avec la violence des gangs, la destruction et les querelles politiques ». Pour Washington, la lutte contre l’insécurité ne peut aboutir sans un minimal de cohésion nationale, particulièrement au sein des responsables politiques et institutionnels.
Dans son message, le diplomate américain invite les dirigeants haïtiens à « s’unir contre une menace commune ». Il insiste sur l’urgence d’une réponse collective et coordonnée, alors que les groupes armés continuent d’étendre leur affect et de fragiliser les buildings de l’État.
Christopher Landau a également adressé un avertissement clair : toute personne ou establishment qui s’opposera au rétablissement de la stabilité politique en Haïti devra « s’attendre à des conséquences » de la half des États-Unis et de leurs alliés. Ces mesures pourraient inclure des sanctions ciblées telles que la révocation de visas, un outil de pression fréquemment utilisé par Washington dans les dossiers de sécurité et de gouvernance.
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