Dans le cadre de la campagne « Qinglang », Pékin renforce sa lutte contre la désinformation en exigeant des preuves de {qualifications} avant toute prise de parole en ligne sur des sujets sensibles.
La Chine applique désormais une politique stricte à l’égard des créateurs de contenu en ligne : il n’est plus doable de s’exprimer librement sur des sujets spécialisés sans preuve de compétence. Depuis ce mois d’octobre 2025, le Département du cyberespace de Chine (CAC) et le ministère de la Radio et de la Télévision (NRTA) exigent que tout influenceur souhaitant aborder des thèmes comme la médecine, le droit, la finance ou l’éducation fournisse des diplômes ou certifications reconnues, ont rapporté plusieurs médias dont le Daïly Mail sur sa web page TikTok.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale « Qinglang » (« Clair et Brillant »), qui vise à lutter contre la désinformation et à promouvoir un environnement numérique « sûr et professionnel ». Les plateformes telles que Douyin, Kuaishou et Bilibili doivent désormais vérifier les {qualifications} des créateurs avant la publication de contenus related de domaines sensibles.
Selon le Rapport sur le Développement de l’Industrie des Establishments d’Agence de Prestations en Ligne de Chine (2024-2025), publié le 26 juin 2025 par l’Affiliation Chinoise des Arts du Spectacle, cette réglementation marque une étape clé dans la professionnalisation du streaming. « Pas d’improvisation ni de diffusion d’informations sans preuve : celui qui ne pourra pas prouver sa connaissance ne pourra pas publier ce kind de contenu », ont précisé des sources officielles.
En complément, la Chine a introduit des règles spécifiques concernant l’intelligence artificielle. Les « Méthodes pour l’Identification et la Gestion des Contenus Générés par l’IA », publiées en mars 2025, imposent que les contenus synthétiques ou automatisés soient clairement étiquetés et vérifiés afin d’éviter la propagation de « fake specialists » ou de conseils trompeurs.
Les autorités affirment avoir déjà supprimé des milliers de comptes et des thousands and thousands de publications non conformes. « La professionnalisation des streamers est fondamentale pour sauvegarder la sécurité nationale, protéger les droits du public et maintenir l’ordre social sur Web », a déclaré un porte-parole du CAC.
Avec près de 1,5 million de streamers officiellement reconnus, la Chine entre ainsi dans une « nouvelle part de gouvernance numérique ». Toute violation des règles de vérification peut entraîner des amendes allant jusqu’à 100 000 yuans, tant pour les créateurs que pour les plateformes. Pékin justifie cette politique par la volonté de « favoriser une innovation responsable tout en combattant la diffusion d’informations erronées ».
A lire aussi :
L’heure nationale reculera de 60 minutes à partir du 2 novembre 2025
