Visa H-1B à 100 000 $: que se passe-t-il réellement ?


Visa H-1B à 100 000 $ : une décision choc de la Maison-Blanche

Depuis l’annonce de la Maison-Blanche imposant un paiement de 100 000 $ pour les nouvelles demandes de visa H-1B, la tech mondiale est en émoi et New Delhi s’insurge. Ce tournant, officialisé par proclamation présidentielle, redessine l’accès des abilities étrangers hautement qualifiés au marché du travail américain et risque de déclencher des recours juridiques en série.

Ce que dit le texte officiel

La proclamation présidentielle publiée il y a trois jours exige un paiement de 100 000 $ pour toute nouvelle pétition H-1B déposée après le 21 septembre 2025. Le texte enjoint le DHS/USCIS de ne pas statuer sur les pétitions non accompagnées de ce paiement durant 12 mois à compter de l’entrée en vigueur. Autrement dit : sans preuve de versement, le file n’avance pas.

Le FAQ officiel de l’USCIS confirme l’exigence : le paiement concerne les nouvelles demandes (y compris la loterie FY 2026), pas les renouvellements ni les titulaires actuels. Cette précision a aussi été relayée par la Maison-Blanche : les détenteurs d’un H-1B déjà en cours ne paieront pas 100 000 $ pour rentrer aux États-Unis.

Pourquoi maintenant ?

La mesure s’inscrit dans une ligne dure de l’exécutif, qui accuse le programme d’être « abusé » par certains sous-traitants et conglomérats IT. L’objectif affiché : freiner la demande, encourager l’embauche locale et hausser le coût du recours au H-1B. Des analyses médias (Forbes/Bloomberg) détaillent l’argumentaire économique et anticipent des actions en justice contre la proclamation.

Influence immédiat : tech, santé, universités

  • Inde : première nation bénéficiaire du H-1B, elle dénonce une mesure « hostile au expertise ». Les indices IT indiens ont reculé à Mumbai.
  • Économie US : des économistes préviennent d’un risque pour la productivité et la croissance si l’attraction des abilities est pénalisée (prévision abaissée chez certains instituts).
  • Entreprises : les Large Tech peuvent absorber le choc, mais les hôpitaux, universités et PME auront plus de mal à payer 100 000 $ par file.

Ce que devient la loterie H-1B

Indépendamment de la nouvelle redevance, l’USCIS a refondu le système depuis FY 2025 : la sélection est désormais centrée sur le bénéficiaire (et non plus sur l’employeur), pour tarir les enregistrements multiples d’un même candidat. Cette réforme demeure en place pour FY 2026.

Qui paie réellement les 100 000 $ ?

En droit, les frais H-1B sont payés par l’employeur sponsor. Les praticiens du droit du travail/immigration notent que la proclamation impose la preuve de paiement avec la pétition et soulèvent des zones grises : cumul ou remplacement des frais existants, éventuelles exemptions sectorielles, et compatibilité avec la réglementation en vigueur. Des cupboards spécialisés anticipent des litiges et des guidances rapides de l’USCIS/DHS.

Ce que disent les marchés et partenaires

La réaction a été négative en Inde (baisse des valeurs IT). Des sources gouvernementales indiennes dénoncent une rupture dans la circulation des compétences. Côté américain, des associations professionnelles et groupes pro-immigration argumentent que la mesure réduit le vivier de abilities dont dépendent innovation et recherche.

À quoi s’attendre ?

  • Contentieux : recours pour excès de pouvoir, contradictions avec le Immigration and Nationality Act et la réglementation des frais. Des consultants s’attendent à des injunctions rapides.
  • Clarifications : l’USCIS devra préciser le calendrier d’software (p. ex. pour les dossiers déjà préparés) et remark ce paiement s’articule avec les autres frais (ACWIA, prévention fraude, and many others.).
  • Effets sectoriels : la tech amortira probablement, mais la santé, l’éducation et les PME risquent de réduire leurs parrainages, avec des pénuries de compétences à la clé.

Au-delà de la bataille juridique qui s’annonce, cette politique refonde le coût d’entrée des abilities étrangers aux États-Unis. Elle teste la capacité du pays à rester un aimant mondial pour l’ingénierie, la recherche et la médecine, tout en répondant aux critiques d’abus. Si les tribunaux restreignent la portée du texte ou si l’administration affine ses lignes directrices, l’problem déterminera si le H-1B devient un produit de luxe, ou reste un levier d’innovation au service de l’économie américaine.

Sources clés :

Notes de cupboards spécialisés et fiches strategies sur la réforme « beneficiary-centric ». Les citations et chiffres sont mentionnés dans l’article aux endroits pertinents.

Visa H-1B à 100 000 $: que se passe-t-il réellement ?

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