75 ans de l’IHSI: Ronald Gabriel parle de l’significance de cette establishment pour le pays et ses défis à relever
Le gouverneur de la banque centrale, Ronald Gabriel a prononcé un discours, le jeudi 18 septembre, à l’event de la célébration des trois-quarts de siècle de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique.
D’entrée de jeux il a dit prêter sa voix à ses pairs du Conseil d’Administration et à l’ensemble du personnel de la Banque de la République d’Haïti pour saluer les réalisations combien utiles de l’Institut en matière de manufacturing de statistiques économiques et sociales et lui souhaiter le meilleur pour le quart de siècle qui le sépare de son centenaire.
Au-delà du symbolisme du soixante-quinzième anniversaire, le gouverneur a mis l’accent sur les présentations et débats qui ont jalonné ces deux jours d’échanges. Ronald Gabriel a en effet parlé du thème de la première journée qui renvoie à la « Mémoire institutionnelle, ideas et dynamiques statistiques au cœur du Développement Nationwide ».
« Les difficultés extrêmes auxquelles fait actuellement face notre société, n’ont pas entamé notre détermination dans la quête de développement. J’y ai perçu l’imprégnation de la tradition d’excellence de nos devanciers qui n’avaient, ni en qualité ni en quantité, les facilités technologiques dont nous disposons aujourd’hui », a-t-il indiqué.
Dans ses propos de circonstances, le gouverneur a également pointé du doigt des défis auxquels cette establishment fait face notamment un sérieux problème de mémoire institutionnelle. « Remark expliquer que l’IHSI, truffé de plusieurs générations de compétences avérées, n’ait été pourvu de moyens nécessaires pour conduire les enquêtes spécifiques de comptes nationaux sur une base régulière. Ce qui nous aurait permis de mieux capter les facets macroéconomiques et sectoriels des nombreuses mutations qui ont traversé l’économie haïtienne depuis l’enquête de 1976 « s’est-il interrogé ?
Et d’ajouter, « omment expliquer notre incapacité, essentiellement informationnelle, à lier statistiques sociales, statistiques économico-financières, statistiques démographiques, statistiques de patrimoine physique et culturel, dans des cadres d’analyse qui orientent les politiques publiques de façon éclairée et, selon une démarche holistique, qui réduisent, au doable, les biais inhérents aux « educated guess» ?
Selon le numéro 1 de la BRH, il est impératif de ne pas reproduire les erreurs du passé qui constant à bâtir des acquis de savoir technologique sur des lacunes institutionnelles et informationnelles cumulées. Ce qui entame la pertinence des politiques publiques et celle des décisions des brokers socio-économiques, a t-il précisé.
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