Feuille de route de l’OEA : l’ambassadeur a.i d’Haïti Jean Josué Pierre demande qu’on écoute le peuple et les autorités haïtiennes
À la suite de la publication de la feuille de route pour la stabilité et la paix, l’ambassadeur Josué Dahomey, qui guarantee l’intérim à la tête de la représentation d’Haïti à l’OEA, a pris la parole le mercredi 20 août, lors de la session ordinaire du Conseil everlasting de l’OEA, pour demander qu’on écoute le peuple et les autorités d’Haïti.
Concernant la manière dont le plan international intitulé « Vers une feuille de route dirigée par Haïti pour la stabilité et la paix avec un soutien régional et worldwide » a été élaboré, le diplomate estime qu’il faut « commencer par nous écouter. Commencer par écouter les autorités haïtiennes ; commencer par écouter le peuple haïtien. C’est notre seul gage pour réussir ensemble. »
L’ambassadeur Dahomey, représentant adjoint d’Haïti à l’OEA mais qui peut devenir numéro 1 à la suite du rappel pour session de l’ambassadrice Myrtha Delsumé, a souligné que, même si les principes généraux d’alignement et d’appropriation de la feuille de route étaient a priori reconnus par le projet présenté par le Secrétaire général, il fallait veiller à ce que l’idée d’une feuille de route conduite par Haïti et pour Haïti ne soit pas une rhétorique vide.
Selon lui, « la feuille de route doit refléter dans sa teneur et dans son finances les priorités d’Haïti ». Il a également annoncé que le gouvernement haïtien entendait très bientôt proposer à l’OEA son propre plan, dans une prise en most important concertée avec l’organisation et l’ensemble des partenaires régionaux. Cette concertation devra, a-t-il expliqué, impliquer concrètement l’ordre des priorités défini par Haïti, l’alignement des activités du plan international sur celles définies par l’État haïtien, une concertation sur le calendrier d’exécution, ainsi qu’une proposition de mise en œuvre du plan dans tous ses features opérationnels.
L’ambassadeur Jean Josué Dahomey a insisté sur la nécessité d’une approche globale. Il a rappelé que, « au cœur de toutes les détresses qui frappent Haïti en ce second, la sécurité demeure l’urgence absolue conditionnant tout le reste », mais il a ajouté que le reste ne devait pas être négligé. Selon lui, au-delà du rétablissement de la sécurité, la résolution sturdy de la crise multidimensionnelle d’Haïti requiert une approche holistique de progrès social et de gouvernance politique et économique, dépassant la seule approche humanitaire.
Il a souligné qu’il fallait, en plus de la stabilisation sécuritaire, renforcer toutes les formes de gouvernance, notamment politique et économique, par des consensus visant la légitimité institutionnelle à travers des processus électoraux. Enfin, il a plaidé pour une réponse humanitaire robuste, combinée à un programme de développement économique et social.
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