Cap-Haïtien : Le groupe « Kenbe Kap Òw » dénonce l’incompétence et l’inaction des autorités, proposant une nouvelle gouvernance pour sauver la ville du Cap-Haïtien
La deuxième ville d’Haïti, Cap-Haïtien, traverse une crise multidimensionnelle sans précédent. Face à l’urgence, le collectif citoyen Kenbe Kap Òw a adressé une proposition au Conseil Présidentiel de Transition, exigeant le remplacement immédiat des autorités municipales actuelles, jugées incompétentes et irresponsables.
Dans un doc, le collectif dresse un bilan alarmant de la state of affairs de la ville du Cap-Haïtien.
Gestion des déchets défaillante : Les rues, marchés et canaux sont envahis par des montagnes de détritus, tandis que les campagnes de nettoyage comme Opération Vil Pwòp restent inefficaces, selon le collectif.
La ville fait face à une forte vulnérabilité en raison de ses infrastructures en ruine, marquées par l’absence de système de drainage qui favorise les inondations et menace la santé des habitants. L’urbanisation anarchique, avec des constructions non réglementées et des habitations précaires dans des zones à risque comme les ravins et les plaines inondables, accentue encore les risks pour les familles. À cela s’ajoute la dégradation de l’environnement, liée à la déforestation, à la air pollution des eaux et à l’absence de gestion sturdy des ressources, aggravant la précarité et l’exposition de la inhabitants aux catastrophes, a constaté le collectif.
Kenbe Kap Òw accuse les autorités municipales de manquer de imaginative and prescient, de transparence et de volonté pour redresser la ville. Le collectif exige que leurs successeurs remplissent cinq critères essentiels :
- Une représentativité légitime au sein de la communauté.
- Une experience en administration publique.
- Une connaissance approfondie du territoire.
- Un management éclairé et visionnaire.
- Une réputation irréprochable.
« Cap-Haïtien ne peut plus attendre. Nous sommes prêts à accompagner une nouvelle équipe avec des propositions concrètes pour sortir la ville de l’deadlock », affirme le collectif, soulignant sa détermination à agir.
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