Le ministère de l’Immigration invoque une limite atteinte, tandis que des consultants dénoncent une mesure injuste pour les familles et inclined d’encourager l’exode vers d’autres provinces.
Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) du Québec a annoncé la suspension de la réception des nouvelles demandes de réunification familiale concernant les conjoints et les enfants à cost majeurs. Cette mesure sera en vigueur jusqu’au 25 juin 2026, automotive le nombre maximal de 13 000 demandes autorisées pour la période actuelle a déjà été atteint.
Les seules exceptions à ce gel concernent les enfants mineurs à cost ou ceux dépendants d’un father or mother en raison d’un handicap physique ou psychological. Toutes les nouvelles demandes qui ne répondent pas à ces critères seront retournées sans traitement, a précisé le ministère dans un communiqué.
Selon le MIFI, cette décision vise à réduire les délais de traitement. Toutefois, elle a suscité de vives critiques, notamment de la half de Me Patrice Brunet, avocat spécialisé en droit de l’immigration, qui juge cette suspension contraire à l’esprit du regroupement familial. « Le regroupement familial est au cœur d’une valeur sociale. Ce n’est pas comme l’immigration économique, où l’on peut mettre un quota. Les gens ne choisissent pas la nationalité de leur conjoint », a-t-il dénoncé à l’émission D’abord l’data.
En effet, la réduction de près de 50 % du seuil de demandes comparé à la période précédente risque de bouleverser de nombreux projets de vie. Me Brunet avertit que cette mesure pourrait freiner des décisions majeures comme fonder une famille ou acheter une maison, en raison de l’incertitude autour du statut de résidence du conjoint.
L’avocat prévoit également un engorgement du système à la réouverture des demandes : « Le 26 juin 2026, je vous prédis que le système informatique va planter et que le quota sera atteint en quelques heures. » À l’heure actuelle, environ 30 000 dossiers de réunification familiale sont en attente de traitement au Québec.
Enfin, cette décision pourrait avoir des conséquences sur la rétention des immigrants dans la province. « De plus en plus de {couples} vont se tourner vers d’autres provinces comme l’Ontario, où les délais sont bien plus courts 12 mois contre 37 mois au Québec », a-t-il souligné.
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