Le secrétaire d’État Marco Rubio met fin aux activités de l’USAID au revenue d’un nouveau modèle piloté par le Département d’État, aligné sur la doctrine « America First »
Dans une déclaration ferme publiée sur le website officiel du Département d’État, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé une transformation radicale de la politique d’aide étrangère américaine. À compter de ce jour, l’Agence des États-Unis pour le développement worldwide (USAID) cessera officiellement de mettre en œuvre les programmes d’aide extérieure. Une décision historique qui marque la fin de plusieurs décennies de gestion déléguée et l’ouverture d’un nouveau chapitre, celui d’une aide étrangère recentrée sur les intérêts stratégiques américains.
« Tout fonctionnaire a l’obligation, vis-à-vis des citoyens américains, de veiller à ce que les programmes qu’il finance servent les intérêts de notre pays », affirme Marco Rubio. Après un audit approfondi des dépenses fédérales en matière d’aide internationale, l’administration Trump a conclu que l’USAID n’était plus à la hauteur de cette mission. Selon le secrétaire d’État, malgré un funds colossal, l’agence a échoué à atteindre ses objectifs, contribuant trop souvent à entretenir la dépendance plutôt qu’à catalyser un développement sturdy.
Rubio déplore que, depuis la fin de la guerre froide, les programmes financés par l’USAID aient alimenté un complexe industriel d’ONG peu redevables, engendré peu de résultats tangibles, et suscité, dans de nombreux cas, un ressentiment croissant à l’égard des États-Unis, plutôt que la gratitude. Il cite notamment l’Afrique subsaharienne, où les pays récipiendaires n’ont soutenu que 29 % des résolutions clés proposées par Washington à l’ONU en 2023, malgré une aide estimée à 165 milliards de {dollars} depuis 1991.
Le nouveau modèle de gestion transférera désormais l’ensemble des programmes d’aide au Département d’État, qui promet plus de transparence, de responsabilité et d’efficacité. Ce recentrage s’inscrit dans la imaginative and prescient « America First », où l’aide humanitaire et le développement économique restent prioritaires, mais doivent impérativement servir les intérêts stratégiques américains.
Fini les logos d’ONG inconnues : les futures aides afficheront clairement le drapeau américain, symbolisant un investissement direct du peuple américain. Rubio insiste également sur le changement de paradigme : priorité au commerce, à l’investissement privé et aux partenariats gagnant-gagnant, plutôt qu’à une aide perçue comme paternaliste ou condescendante.
Selon le secrétaire d’État, cette réforme permettra aussi aux États-Unis de mieux contrer les stratégies d’affect de la Chine dans les pays en développement. Là où Pékin suggest un modèle d’aide « exploiteur », Washington entend offrir une various fondée sur la souveraineté, la prospérité mutuelle et le respect des valeurs occidentales.
En donnant plus de pouvoir aux diplomates sur le terrain, en rationalisant les fonds disponibles et en imposant des critères d’affect mesurables, le Département d’État espère non seulement regagner en efficacité, mais aussi restaurer la crédibilité et l’picture des États-Unis sur la scène internationale.
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