Le Barreau de Port-au-Prince exige des réponses sur les assassinats de Me Dorval et Me Borgat et dénonce l’impunité


Le Barreau de Port-au-Prince dénonce l’assassinat de Me Borgat, exige justice pour Me Dorval et alerte sur la crise du système judiciaire.

Le Conseil de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince exprime sa vive indignation après l’assassinat de Me Pierre Antoine Borgat, le 18 juin 2025 par des individus armés non identifiés, dans des circonstances qualifiées de « troublantes ».

Inscrit au tableau de l’Ordre depuis le 10 avril 1994, Me Borgat était connu pour son franc-parler, sa rigueur et son intransigeance. Le Barreau salue la mémoire d’un professionnel respecté de ses pairs et présente ses condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à toute la company.

Le Barreau souligne que cet assassinat ne fait que s’ajouter à une longue liste d’agressions contre les avocats et avocates à travers le pays. Il y voit une régression grave, symptôme du dysfonctionnement général de l’appareil judiciaire haïtien et du délitement du contrôle social.

Lors d’une conférence de presse, le Conseil a fermement dénoncé l’inaction des autorités et le laxisme dans la safety des professionnels du droit. Il appelle les establishments étatiques, notamment celles chargées de la sécurité et de la justice, à prendre toutes leurs responsabilités pour garantir un retour à l’ordre et aussi pour mener une lutte sérieuse contre les actes criminels visant les membres du Barreau.

Le Barreau de Port-au-Prince a également réitéré sa revendication de justice pour le bâtonnier Monferrier Dorval, assassiné le 28 août 2020 devant sa résidence à Pèlerin. Quatre ans après les faits, le file reste marqué par l’impunité et le manque de clarté.

Pour le Barreau, la régulation de la société par le droit est aujourd’hui compromise. Sans sécurité ni justice pour les avocats, « l’avocat ne peut plus accomplir sa mission ».
Le Barreau de Port-au-Prince exige des réponses sur les assassinats de Me Dorval et Me Borgat et dénonce l’impunité

À lire aussi:

Fin du TPS : plus de 500 000 Haïtiens menacés de déportation, le CPT reste silencieux





Source link

Scroll to Top