Le président Donald Trump n’exclut pas la possibilité d’expulser Elon Musk des États-Unis


Le président américain évoque la révocation de la nationalité d’Elon Musk et le lancement d’une enquête fédérale, sur fond de tensions croissantes entre les deux anciens alliés.

Les tensions entre Donald Trump et Elon Musk atteignent un nouveau sommet. Ce mardi 1er juillet, le président américain a laissé entendre qu’il n’excluait pas l’expulsion du patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, en raison de possibles irrégularités dans son processus de naturalisation. Interrogé par une journaliste sur le sujet, Trump a répondu sans détour : « Nous devrons y réfléchir. »

La querelle entre les deux figures publiques, autrefois alliées, s’envenime depuis plusieurs mois, mais cette fois, le chef de l’État américain semble vouloir recourir à des mesures concrètes. Il a évoqué la possibilité de lancer une enquête through la Fee pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), une entité créée à l’origine par Elon Musk pour rationaliser les dépenses publiques. Une manière pour Trump de retourner l’arme administrative contre son concepteur : « Vous savez ce qu’est la DOGE ? Le monstre qui pourrait devoir faire marche arrière et dévorer Elon. »

Le président a aussi rappelé, dans un message publié sur Reality Social, que Musk aurait bénéficié « de loin » du plus grand montant de subventions fédérales de l’histoire. Il critique également l’perspective du patron de SpaceX, qui s’oppose farouchement au « BBB », surnom donné au projet de loi budgétaire phare de Trump. « Je ne pense pas qu’il devrait jouer à ce petit jeu avec moi », a-t-il averti.

Mais l’offensive ne s’arrête pas là. Une enquête du Washington Put up, parue en octobre 2024, révèle qu’Elon Musk aurait fondé une entreprise dès 1995 alors qu’il n’avait qu’un visa étudiant, sans jamais s’inscrire à l’université de Stanford comme promis. Ce détail, en apparence mineur, pourrait aujourd’hui se retourner contre lui : la loi américaine prévoit en effet la révocation de la naturalisation en cas de fausses déclarations ou de dissimulation de faits matériels.

Selon le professeur Stephen Yale-Loehr, skilled en droit de l’immigration cité par HuffingtonPost, une telle sanction pourrait tout à fait s’appliquer « sur des bases purement juridiques ». Amanda Frost, autre spécialiste du droit interrogée par Wired, partage cet avis. Il reste maintenant à voir si Donald Trump transformera ses menaces en motion légale.
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