Le sous-secrétaire d’État américain interpelle l’OEA sur sa raison d’être face aux crises en Haïti et au Venezuela


À l’OEA, les États-Unis pressent l’organisation d’agir face aux crises en Haïti et au Venezuela.

Lors de son intervention à la 54e Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA), le sous-secrétaire d’État américain, Christopher Landau, a lancé un appel direct à l’organisation hémisphérique pour qu’elle démontre davantage d’efficacité et de pertinence face aux défis actuels qui secouent le continent.

Prenant la parole au nom du secrétaire d’État Marco Rubio, M. Landau a félicité le nouveau secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdin, tout en rappelant les liens historiques unissant les États-Unis aux Caraïbes. Mais le ton s’est rapidement durci, le diplomate américain questionnant ouvertement la capacité de l’organisation à remplir sa mission.

« Si l’OEA n’est pas disposée ou est incapable de jouer un rôle constructif en Haïti ou au Venezuela, alors nous devons sérieusement nous demander pourquoi l’OEA existe », a-t-il lancé devant les représentants des États membres.

M. Landau a exprimé les préoccupations croissantes de Washington quant à l’inaction perçue de l’OEA face à certaines crises majeures. Il a évoqué notamment l’effondrement démocratique au Venezuela, les élections jugées frauduleuses, et les prétentions territoriales du régime Maduro sur l’Essequibo guyanais. Il a aussi critiqué le manque d’initiatives concrètes de l’OEA pour faire face à la crise multidimensionnelle en Haïti.

« Des gangs armés contrôlent les rues de Port-au-Prince, et la sécurité est désormais assurée par une mission internationale soutenue à près d’un milliard de {dollars} par les États-Unis. L’OEA ne peut rester spectatrice », a insisté le sous-secrétaire d’État.

Dans un message, Christopher Landau a rappelé que l’administration américaine procède actuellement à une révision de son engagement dans les organisations internationales, conformément à un décret du président Trump. L’OEA determine parmi les establishments passées au crible, et sa capacité à défendre la démocratie et la stabilité régionale pèsera dans la décision finale de Washington.

Malgré ses critiques, M. Landau a aussi tendu la principal à ses homologues, se déclarant prêt à œuvrer pour une OEA plus forte et plus energetic. Il a notamment appelé les États membres à soutenir la candidature de Rosa María Payá à la Fee interaméricaine des droits de l’homme, qu’il a présentée comme « une voix intègre pour la démocratie ».

Concluant son discours par un appel à l’motion, le représentant américain a exhorté l’OEA à dépasser les slogans pour s’engager dans des résultats tangibles. « Soutenons les peuples du Venezuela et d’Haïti, non seulement par nos paroles, mais aussi par nos actes », a-t-il plaidé.

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