Frappes en Iran : Haïti et les Caraïbes paieront-elles le prix de la nouvelle guerre américaine ?


Les frappes américaines contre l’Iran du 21 juin 2025 marquent un tournant mondial – une escalade militaire aux conséquences imprévisibles. Alors que Washington s’have interaction dans un nouveau conflit au Moyen-Orient, un hazard aircraft sur Haïti et ses voisins : ces nations caribéennes et latino-américaines, déjà confrontées à une insécurité endémique, risquent de se retrouver délaissées par un allié traditionnel distrait par la guerre. Les retombées géopolitiques, économiques et sécuritaires pourraient être dévastatrices, aggravant encore des crises régionales que l’consideration américaine décroissante ne ferait qu’exacerber. Un essai de la journaliste senior, Nnacy Roc

Un Moyen-Orient en flammes monopolise Washington

Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont rejoint Israël dans la guerre ouverte contre l’Iran, ciblant trois websites nucléaires stratégiques. Le président Donald Trump s’est félicité d’une attaque « spectaculaire », affirmant que les installations clés de l’enrichissement iranien avaient été « complètement et totalement oblitées »

Les frappes américaines contre l’Iran du 21 juin 2025 marquent un tournant mondial – une escalade militaire aux conséquences imprévisibles. Alors que Washington s’have interaction dans un nouveau conflit au Moyen-Orient, un hazard aircraft sur Haïti et ses voisins : ces nations caribéennes et latino-américaines, déjà confrontées à une insécurité endémique, risquent de se retrouver délaissées par un allié traditionnel distrait par la guerre. Les retombées géopolitiques, économiques et sécuritaires pourraient être dévastatrices, aggravant encore des crises régionales

Cette intervention directe de Washington aux côtés de Tel-Aviv représente une escalade dangereuse dans un  àMoyen-Orient déjà au bord du gouffre. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a d’ailleurs condamné , le 22 juin, ces frappes comme « une escalade dangereuse dans une région déjà au bord du gouffre – et d’une menace directe pour la paix et la sécurité internationales. Le risque  de voir ce conflit échapper rapidement à tout contrôle – avec des conséquences catastrophiques pour les civils, la région et le monde entier ».

Les dirigeants iraniens, furieux, ont promis des « conséquences éternelles » en représailles, affirmant que l’Iran se réservait « toutes les options » pour défendre sa souveraineté et son peuple. Par ailleurs, l’Organisation de l’énergie atomique iranienne a condamné l’opération comme étant « un acte barbare qui viole le droit international »

Au-delà du risque d’embrasement régional, cette attaque soulève des craintes quant à ses retombées mondiales. En riposte, Téhéran pourrait frapper des cibles occidentales ou perturber le trafic pétrolier dans le Golfe Persique. Déjà, les marchés redoutent un choc pétrolier : des frappes israéliennes sur le champ gazier de South Pars et les menaces sur le détroit d’Ormuz ont alimenté la peur d’une flambée des cours du brut, avec des impacts potentiels sur les économies mondiales.. L’ombre de 2003 aircraft – les erreurs de l’Irak se répèteront-elles en Iran ? s’interrogent même certains médias officiels chinois, rappelant que les interventions militaires au Moyen-Orient entraînent souvent des conséquences non désirées et des conflits prolongés.

Trump, qui avait longtemps promis d’éviter les « guerres stupides », s’have interaction désormais dans son pari géopolitique le plus risqué.  Cette focalisation soudaine de Washington sur la guerre iranienne pourrait détourner durablement l’consideration – et les ressources – des États-Unis d’autres régions du globe. La query se pose avec acuité dans les Amériques : en se tournant vers Téhéran, Washington va-t-il tourner le dos à son “arrière-cour” caribéenne et latino-américaine ?

Frappes en Iran : Haïti et les Caraïbes paieront-elles le prix de la nouvelle guerre américaine ?

Crédit picture: Reteurs

Haïti : l’insécurité chronique face au désengagement américain

Nulle half cette query n’est plus cruciale qu’en Haïti, aujourd’hui ravagée par une crise sécuritaire sans précédent. Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, l’État haïtien s’est effondré. Des gangs lourdement armés contrôlent jusqu’à 85 % de la capitale Port-au-Prince, semant la terreur dans une impunité quasi totale. Kidnappings, massacres, pénuries : la inhabitants vit un calvaire quotidien, tandis que la police nationale, en sous-effectif et mal équipée, peine à reprendre le dessus.

Pour juguler ce chaos, Haïti et ses partenaires internationaux ont misé sur une aide extérieure. Fin 2023, l’ONU a approuvé l’envoi d’une Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMAS), pilotée par le Kenya, afin d’épauler la police haïtienne submergée. Cette pressure, composée d’environ 900 policiers et soldats de pays alliés (Kenya, Jamaïque, Belize, and so on.), reste cependant modeste face aux 2 500 hommes initialement prévus. Surtout, elle dépend entièrement de contributions volontaires, gérées par un fonds fiduciaire onusien. Or ce fonds est dramatiquement sous-financé : à ce jour seulement 110 tens of millions de {dollars} ont été collectés, bien loin des quelque 600 tens of millions requis annuellement pour la mission.

Dans ce contexte précaire, le soutien des États-Unis était jugé important. Washington s’était engagé à verser 15 tens of millions de {dollars}, faisant des États-Unis le second bailleur du fonds après le Canada. Mais le virage isolationniste amorcé par la nouvelle administration Trump a tout remis en query. Dès son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump a annoncé un gel de 90 jours de l’aide étrangère afin de la réexaminer sous le prisme de « l’Amérique d’abord ». Quelques jours plus tard, le couperet tombe pour Haïti : Washington ordonne la suspension immédiate de sa contribution à la mission de sécurité, « Nous avons reçu une notification officielle des États-Unis de suspension immédiate de leur contribution financière », a déclaré le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, Concrètement, sur les 15 tens of millions promis par les Américains, seuls 1,7 million avaient été déboursés ; les 13,3 millions restants sont désormais gelés.

Ce revirement a eu l’effet d’une douche froide à Port-au-Prince. Haïti, déjà à bout de souffle, voit fondre l’appui de son allié le plus puissant au second le plus critique. Dorothy Shea, représentante américaine à l’ONU, a enfoncé le clou en avril en affirmant que les États-Unis “ne pourront plus continuer à assumer le fardeau” de la mission de sécurité en Haïti,’’ à invitant les autres pays à intensifier leurs efforts. En clair, Washington se désengage et passe la fundamental. Cette déclaration choque d’autant plus que ce sont en grande partie des armes en provenance des États-Unis – passées en contrebande by way of la frontière dominicaine – qui alimentent la violence des gangs haïtiens Laisser tomber Haïti à ce stade, n’.est-ce pas l’abandonner aux mêmes « monstres » que la politique américaine a contribué à créer malgré elle ?

Le vide sécuritaire dans les Caraïbes

Haïti n’est pas la seule à sentir le vent du boulet. Partout dans la Caraïbe, la perspective d’un repli stratégique américain soulève de vives inquiétudes. Historiquement, les États-Unis se posaient en garants de la stabilité régionale – parfois de manière critiquable, mais garants tout de même. La doctrine Monroe considérait déjà au XIXème siècle les Caraïbes comme une sphère d’affect américaine privilégiée. De la lutte contre le narcotrafic à l’aide humanitaire post-catastrophe naturelle, la présence américaine a souvent été synonyme de filet de sécurité pour ces petits États vulnérables.

Or, si Washington détourne son consideration vers l’Iran et réduit ses engagements dans l’hémisphère, c’est un vide sécuritaire qui pourrait s’installer. Qui patrouillera les eaux caribéennes pour intercepter les cargaisons de drogue ou d’armes ? Qui aidera à contenir l’essor de réseaux criminels transnationaux qui profiteraient d’une moindre vigilance? Le risque, c’est que les gangs et trafiquants de tout poil profitent de l’aubaine. Par exemple, l’instabilité haïtienne a déjà un effet contagieux sur la région : en République dominicaine voisine, l’afflux de réfugiés fuyant les violences et le spectre d’incursions de gangs à la frontière suscitent une véritable paranoïa. Sans un soutien worldwide résolu pour stabiliser Haïti, c’est toute l’île d’Hispaniola qui pourrait basculer – un cauchemar pour les Caraïbes.

De plus, un retrait américain prolongé pourrait ouvrir la porte à d’autres puissances, aux intentions parfois opaques. La Chine a, ces dernières années, étendu son empreinte en Amérique latine et dans les Caraïbes par le commerce et les investissements. Faute de rivaux, Pékin pourrait accroître son affect, proposant aide et projets aux îles délaissées – un delicate energy qui ne manquera pas d’avoir des contreparties politiques. La Russie, quant à elle, a déjà resserré ses liens militaires avec des régimes hostiles à Washington (on pense au Venezuela, à Cuba, ou au Nicaragua). Un désengagement américain lui offrirait un terrain propice pour raviver d’anciennes alliances idéologiques tout près du sol américain. En d’autres termes, le “recul” de Washington dans son ancien pré carré pourrait bouleverser l’équilibre géopolitique de l’hémisphère.

Chocs économiques en vue pour les pays latino-caribéens

Le conflit avec l’Iran ne menace pas seulement la sécurité, il pèse aussi sur l’économie des pays caribéens et latino-américains. Nombre d’entre eux, à commencer par Haïti, sont fortement dépendants des importations de carburant et des flux commerciaux internationaux. Si la crise au Moyen-Orient venait à provoquer une flambée du pétrole – scénario redouté en cas d’embrasement du Golfe arabo-persique – le coût de l’énergie exploserait dans toute la région. Déjà asphyxiées par l’inflation, des nations fragiles comme Haïti ou Cuba subiraient de plein fouet la hausse des prix du carburant, du transport et des produits de base. Après des frappes récentes sur des installations iraniennes, le prix du Brent est monté à environ 80 $ le baril, avec une hausse de +20 % en juin 2025 — l’une des plus fortes depuis 2020 —, et des projections jusqu’à 100 $ ou plus si le conflit s’intensifie. Les petites économies insulaires, tributaires du tourisme, pourraient également souffrir d’une baisse des voyages internationaux si l’instabilité mondiale s’aggrave.

Les specialists financiers tirent la sonnette d’alarme : une guerre prolongée pourrait faire vaciller la conjoncture mondiale, ce qui n’épargnerait pas l’Amérique latine. En Haïti, où 60 % de la inhabitants vit déjà sous le seuil de pauvreté, un choc économique additionnel serait catastrophique. L’aide internationale – alimentaire, médicale, financière – risque de se raréfier alors même que les besoins humanitaires explosent. Chaque greenback mobilisé pour l’effort de guerre au Moyen-Orient est un greenback en moins pour le développement ou la reconstruction ailleurs. Le funds américain n’est pas illimité : si Washington doit assumer les coûts d’une campagne militaire contre l’Iran (munitions de précision, déploiements navals, aide aux alliés…), il y a fort à parier que des coupes surviendront dans d’autres postes. Déjà, le président Trump évoque l’idée radicale de « liquider l’USAID », l’agence américaine de développement, remettant en cause des décennies de diplomatie humanitaire. Une telle décision, inimaginable il y a quelques années, aurait un influence direct sur des tens of millions de bénéficiaires de projets en Amérique latine et aux Caraïbes – qu’il s’agisse d’agriculture, de santé publique ou d’éducation.

Dans le cas d’Haïti, l’économie survit largement grâce aux envois de fonds de la diaspora installée aux États-Unis et ailleurs. Mais si les tensions internationales s’accompagnent d’un durcissement de la politique migratoire américaine (M. Trump a déjà rétabli des interdictions d’entrée visant plusieurs pays, dont Haïti et l’Iran, au nom de la sécurité nationale), cela pourrait fragiliser davantage la diaspora et ses soutiens financiers, Haïti, privée à la fois d’investissements, d’aide et de sa main-d’œuvre expatriée, se verrait asphyxiée, accélérant un cercle vicieux de pauvreté et d’exode. Ainsi, la guerre déclenchée à des milliers de kilomètres pourrait s’inviter dans l’assiette des plus pauvres de Port-au-Prince ou de Kingston.

Colère et inquiétude des voisins latino-américains

L’engagement militaire américain en Iran suscite aussi de vives réactions politiques en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ces pays, qui ont longtemps subi ou observé les interventions de Washington à travers le monde, s’alarment du potentiel dérapage et expriment, pour beaucoup, une franche désapprobation.  Plusieurs pays de la région, dont la Colombie, le Mexique, la Bolivie,le  Venezuela et le Chili, ont vivement critiqué les frappes américaines contre des websites nucléaires iraniens. Ils ont dénoncé une violation du droit worldwide et appelé à la diplomatie pour éviter une escalade

Le Chili, par exemple, a rapidement fait entendre sa voix : le président Gabriel Boric a fermement condamné les frappes de Trump, rappelant que « les attaques contre les installations nucléaires sont interdites par le droit international ». Depuis Santiago, Boric fustige une décision irresponsable qui risque d’aggraver l’instabilité mondiale.

Dans la Caraïbe hispanophone, Cuba ne mâche pas ses mots non plus. Le président Miguel Díaz-Canel dénonce une « agression dangereuse violant la Charte de l’ONU et le droit worldwide, qui plonge l’humanité dans une crise aux conséquences irréversibles. La rhétorique est cinglante, à la mesure de la gravité perçue de l’événement. Le Venezuela, allié de Téhéran de longue date, condamne tout aussi catégoriquement le « bombardement illégal, injustifiable et extrêmement dangereux » mené à la demande d’Israël, et exige « la cessation immédiate des hostilités ».  Caracas y voit l’illustration d’un impérialisme américain toujours immediate à violer la souveraineté des États au mépris du droit.

Même des gouvernements plus modérés prennent leurs distances. Le Mexique, frontalier des États-Unis mais fidèle à son principe de non-intervention, a lancé un appel urgent à la diplomatie. Sa chancellerie exhorte à « un dialogue de paix entre les events » et à la désescalade, conformément à la custom pacifiste inscrite dans la Structure mexicainereuters.com. La Colombie, par la voix de son président Gustavo Petro, a publiquement imploré Donald Trump « de ne pas faire la guerre », l’avertissant qu’un embrasement pourrait avoir des conséquences nucléaires catastrophiques « pour toute l’humanité ». Cette réaction de Bogota est significative : même un pays historiquement aligné sur Washington en matière de sécurité exprime son malaise face à l’initiative américaine.

En substance, une partie de l’Amérique latine craint que Trump n’ait ouvert la boîte de Pandore. Chaque déclaration de ces dirigeants contient en filigrane le même message: cette guerre n’est pas la nôtre, et nous en serons malgré tout victimes. Victimes du chaos géopolitique, victimes de l’éventuel reflux de l’help américaine, victimes aussi du retour d’un interventionnisme qui rappelle les heures sombres de l’unilatéralisme. Le fossé pourrait se creuser entre Washington et le Sud : à mesure que les capitales latino-américaines dénoncent l’aventurisme américain, la Maison-Blanche, focalisée sur Téhéran, pourrait bouder des interlocuteurs jugés insuffisamment solidaires. La récente décision de M. Trump de geler les fonds d’une pressure de sécurité en Haïti illustre déjà cette froideur naissante.

 Ne pas abandonner Haïti et l’hémisphère sud

Haïti, les Caraïbes et l’Amérique latine se retrouvent à la croisée des chemins. Alors que les bombes tombent sur l’Iran, le hazard est grand de voir ces nations reléguées au second plan – invisibles dans le rétroviseur d’une superpuissance concentrée ailleurs. Les répercussions des frappes du 21 juin 2025 ne se mesureront pas seulement en kilomètres de décombres à Natanz ou en communiqués triomphants à Washington. Elles se liront aussi dans les rues chaotiques de Port-au-Prince, dans les villages haïtiens livrés aux gangs, dans le regard inquiet des voisins caribéens qui se demandent si l’Oncle Sam viendra encore à la rescousse en cas de besoin.

Un engagement militaire outre-mer ne doit pas rimer avec désengagement chez soi, dans son propre voisinage. En faisant le choix de la pressure en Iran, les États-Unis ont pris une responsabilité qui les dépasse : celle de prouver qu’ils peuvent mener de entrance une guerre lointaine sans sacrifier la sécurité et le bien-être de leurs partenaires plus proches. Abandonner Haïti serait non seulement immoral au vu de l’urgence humanitaire, mais aussi stratégiquement myope. Un État failli aux portes de l’Amérique ne ferait qu’exporter davantage de désordre : migration incontrôlée, épidémies, trafic de drogue et peut-être demain, terreau pour des influences hostiles à Washington.

L’heure est donc à la prise de conscience critique. Haïti, petit pays martyr, teste la capacité du monde – et des États-Unis en particulier – à ne pas détourner les yeux. Les autres îles et nations du bassin caribéen, tout comme leurs cousins d’Amérique centrale et du Sud, observent et retiennent leur souffle. Ce qui se joue aujourd’hui n’est rien de moins que la confiance en la parole américaine : une puissance qui promettait il y a peu de ne pas oublier Haïti peut-elle, du jour au lendemain, lui couper les vivres et l’espoir ? Une nation qui se voulait championne de la démocratie dans l’hémisphère va-t-elle laisser fleurir l’anarchie à sa porte pour aller faire la guerre ailleurs ?

Si les États-Unis choisissent la voie du repli égoïste, les conséquences se feront sentir bien au-delà de Port-au-Prince. Elles éroderont l’affect et l’autorité morale de Washington dans toute l’Amérique latine, où beaucoup n’y verront que l’illustration de l’adage cynique : « quand les canons tonnent, plus personne n’entend nos pleurs ». À l’inverse, une prise en cost simultanée des crises – en Iran comme en Haïti – montrerait qu’une grande puissance peut assumer ses engagements globaux sans renier ses responsabilités régionales.

En 2025, plus que jamais, la solidarité internationale ne peut être à géométrie variable. Haïti et ses voisins des Caraïbes refusent d’être les dommages collatéraux silencieux d’une guerre lointaine. Leur message est clair : ne nous oubliez pas. Il en va de la stabilité de toute une région et, en fin de compte, de la promesse d’un ordre mondial plus juste où aucune nation, si petite soit-elle, n’est sacrifiée sur l’autel des ambitions guerrières des grandes puissances.

 

Nancy Roc, le 23 juin 2025

  • Nancy Roc est une journaliste Canadienne, d’origine haitienne. Spécialisée en analyse politique, elle exerce son métier depuis plus de 30 ans et est récipiendaire de nombreux prix, du Prix Jean Dominique pour la Liberté de la Presse de l’UNESCO en 2002 et Lauréate de la Bourse Nord Sud de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ)c en 2008. Elle demeure une journaliste indépendante et écrivaine.

 

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