L’Accord du 21 décembre et le parti EDE applaudissent la décision des États-Unis de classer “Viv Ansanm” et “Gran Grif” comme groupes terroristes, tout en appelant à une riposte internationale renforcée.
Dans une déclaration conjointe, les représentants de l’Accord du 21 décembre et du parti politique “Les Engagés pour le Développement” (EDE) ont exprimé leur satisfaction à la suite de la décision des États-Unis de classer les groupes armés “Viv Ansanm” et “Gran Grif” parmi les organisations terroristes internationales.
Cette décision, prise par les autorités américaines, fait suite à une demande officielle adressée le 24 janvier 2025 au Secrétaire d’État américain Marco Rubio. Selon les signataires, cette mesure constitue une étape historique dans la lutte contre l’insécurité chronique qui gangrène Haïti, même si elle demeure, à leurs yeux, insuffisante.
“Cette mesure, pour produire les résultats escomptés sur le terrain, doit s’accompagner d’un plan worldwide visant l’éradication efficient, dans les prochains mois, des groupes criminels qui prennent notre beau pays en otage”, affirment les représentants politiques.
Les signataires appellent ainsi la communauté internationale à passer à l’motion en renforçant la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) et en soutenant la Police nationale d’Haïti ainsi que les Forces armées. Ils plaident pour une mobilisation permanente contre les groupes armés, soulignant que le peuple haïtien “a déjà trop souffert”.
La word conjointe rend également hommage aux victimes haïtiennes déplacés, kidnappés, violés, torturés ou assassinés, et affirme que la reconnaissance du caractère terroriste de ces groupes reflète la gravité de leurs actes, qualifiés de “crimes de lèse-humanité”.
Pour le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, cette mesure marque la fin de l’impunité pour ceux qui soutiennent la violence et l’instabilité en Haïti. Les États-Unis considèrent désormais ces groupes comme une menace directe pour leur sécurité nationale dans la région, accusant ces derniers de chercher à renverser l’État haïtien pour établir un régime fondé sur le trafic, la criminalité et la terreur.
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