Viandes rouges, sucres et fromages gras… Le level sur les aliments qui font grimper le taux de cholestérol.
Le cholestérol, souvent pointé du doigt, est pourtant important à notre organisme. Mais lorsqu’il est présent en trop grande quantité dans le sang, il devient un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires. Une partie de ce cholestérol provient de l’alimentation, l’autre est produite naturellement par le corps. D’où l’significance d’une hygiène de vie globale et adaptée.
« On peut manger parfaitement bien et avoir un taux de cholestérol élevé », rappelle la Dre Corinne Chicheportiche-Ayache, médecin nutritionniste, citée par le website AlloDocteur. Une alimentation équilibrée ne suffit donc pas toujours, mais elle reste essentielle pour limiter les excès.
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas uniquement les aliments gras qu’il faut redouter. Selon l’Assurance Maladie, les glucides simples (sucreries, boissons sucrées) et les aliments à index glycémique élevé (ache blanc, pommes de terre, and so forth.) sont plus nocifs pour la cholestérolémie que certains gras. Il est également conseillé de réduire la consommation de viandes rouges (moins de 500 g par semaine), de charcuterie, d’abats, de sel et d’alcool.
Fromage, œufs… amis ou ennemis ?
Pour les amateurs de fromage, il est doable d’en consommer, mais avec modération. Les fromages à pâte molle ou frais (mozzarella) sont à privilégier, contrairement aux fromages à pâte dure, plus riches en acides gras saturés. La quantité recommandée ? 30 g par jour.
Les œufs, longtemps accusés d’élever le cholestérol, ont été réhabilités par de récentes études. Une vaste enquête menée dans 50 pays en 2020 n’a pas établi de lien entre la consommation d’un œuf par jour et un risque accru de maladies cardiovasculaires. Toutefois, la quantité à consommer dépendra de chaque individu et doit être discutée avec un professionnel de santé.
Certaines margarines enrichies en oméga-3, 6 et 9 sont vantées pour leurs effets bénéfiques. « Les oméga-3 aident à bien réguler le cholestérol », confirme la Dre Chicheportiche-Ayache. Mais leur affect sur le taux sanguin de cholestérol reste faible. En cas de cholestérolémie importante, un traitement médicamenteux reste souvent nécessaire.
Pour maintenir un bon équilibre, les autorités sanitaires recommandent un régime inspiré du modèle méditerranéen :
1– Consommer du poisson deux à trois fois par semaine, dont une fois du poisson gras (sardines, maquereaux, harengs).
2– Manger cinq fruits et légumes par jour (environ 400 g).
3– Favoriser les aliments riches en polyphénols (huile d’olive vierge, thé, cacao…) et en fibres (légumes, fruits, céréales complètes), qui limitent l’absorption du cholestérol.
4– Privilégier les huiles végétales non raffinées et les aliments riches en vitamines antioxydantes.
En plus de l’alimentation, arrêter le tabac et pratiquer une activité physique régulière sont des leviers essentiels pour réduire le cholestérol et le risque cardiovasculaire. Toutefois, ces efforts ne remplacent pas un traitement médicamenteux prescrit. Il est donc vital de ne pas interrompre un traitement sans l’avis de son médecin.
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