Un mercredi de mobilisation annoncé à Port-au-Prince pour dénoncer l’insécurité et la domination des gangs


Des barricades et des pneus en flammes à Delmas, Turgeau et ailleurs dans Port-au-Prince. La inhabitants exige des mesures urgentes face à la terreur des gangs.

Un mercredi de mobilisation annoncé à Port-au-Prince pour dénoncer l’insécurité et la domination des gangs

La région métropolitaine de Port-au-Prince est sur le level d’être paralysée ce mercredi 16 avril 2025, alors que des citoyens en colère ont érigé des barricades de pneus enflammés dans plusieurs quartiers stratégiques, dont Delmas 75, Delmas 95 et Turgeau. Cette mobilisation, annoncée comme une journée de protestation contre l’insécurité grandissante, reflète l’exaspération d’une inhabitants livrée à elle-même face à la montée en puissance des gangs, qui contrôlent désormais une giant partie de la capitale.

Dès les premières heures de la matinée, des individus ont bloqué certaines artères de la ville, empêchant toute circulation. Les photos de pneus en flammes et de routes obstruées par des débris circulent sur les réseaux sociaux.

Ces dernières semaines, les gangs ont intensifié leurs attaques, étendant leur emprise sur de nouveaux territoires, dont Saut-d’Eau et Mirebalais, et semant la terreur parmi les habitants. Les pillages et les violences armées sont devenus le quotidien des Port-au-Princiens, tandis que les forces de l’ordre semblent impuissantes à rétablir l’ordre.

Malgré les promesses répétées du gouvernement et les opérations policières sporadiques, aucun plan concret n’a permis d’enrayer la crise. Les rares interventions des autorités se heurtent à des groupes armés bien équipés et organisés, capables de riposter violemment.

Cette journée de protestation, largement relayée sur les réseaux sociaux, a été initiée par des collectifs citoyens et des organisations locales, lassés des discours politiques sans actions concrètes.

Certains commerces et écoles sont restés fermés par mesure de précaution à Delmas et à Pétion-Ville, tandis que des employés n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail en raison des blocages. Le transport en commun est également au ralenti. Par ailleurs, la présence de chauffeurs de taxi-moto est fortement remarquée.

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