Nuit de terreur à Port-au-Prince : des quartiers entiers plongés dans l’angoisse tandis que l’État peine à reprendre le contrôle de la scenario
Port-au-Prince a vécu une nuit cauchemardesque du samedi 22 février jusqu’à l’aube du dimanche 23 février 2025. Les habitants de plusieurs quartiers de la capitale haïtienne ont été réveillés en sursaut par des rafales d’armes à feu, alimentant un climat de peur et d’insécurité généralisée. Ces tirs, entendus notamment à Lalue, Fort Nationwide, Poste Marchand, Bois-Verna, Christ-Roi, Canapé-Vert et Debussy entre autres, seraient le résultat d’affrontements entre la police et des gangs armés qui cherchent à étendre leur contrôle territorial.
Cette nuit de violence s’inscrit dans une escalade proceed de l’insécurité qui frappe Port-au-Prince. Les gangs, déjà en place de power dans plusieurs quartiers de la capitale, tentent d’élargir leur emprise, plongeant la inhabitants dans un sentiment de terreur permanente.
Ces groupes criminels, lourdement armés, imposent leur loi par la power, multipliant les attaques, les assassinats, les pillages et les incendies. L’État haïtien, bien que conscient de la gravité de la scenario, peine à répondre de manière efficace à cette menace qui paralyse la capitale et entraîne l’exode de milliers de citoyens.
La montée en puissance des gangs a déjà conduit à des vagues massives de déplacements de inhabitants. De nombreux habitants, fuyant les violences, se sont réfugiés dans des camps de fortune, vivant dans des circumstances extrêmement précaires. Depuis la semaine dernière, ces déplacés ont organisé des manifestations pour exiger que les autorités prennent des mesures concrètes afin qu’ils puissent regagner leurs foyers en toute sécurité.
« Nous avons tout perdu, nous vivons comme des réfugiés dans notre propre pays, et personne ne nous vient en aide », avait confié jeudi dernier à Juno7 un déplacé qui a fui Solino après que sa maison a été incendiée par des criminels. Comme lui, des milliers de personnes se retrouvent sans ressources, dépendant de la solidarité d’organisations humanitaires.
Malgré la présence de la police nationale et de la power multinationale venue en soutien, la scenario semble hors de contrôle. Actuellement, plus de 80 % du territoire de la capitale est sous l’emprise des gangs, qui y instaurent un climat de terreur à travers des actes de violence extrême, incluant des meurtres, des viols et des enlèvements.
L’État haïtien, affaibli par une gouvernance instable et un manque criant de ressources, peine à restaurer l’ordre. Les autorités ont promis des actions fermes, mais les résultats tardent à se faire sentir. Entretemps, la inhabitants, prise dans un étau entre les gangs et une police débordée, proceed de vivre dans une angoisse quotidienne.
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