Incendie à l’hôpital général, un espace fermé depuis février 2024 à cause de la violence des gangs


Alors que les gangs continuent de semer la terreur, l’hôpital général abandonné depuis février 2024 est incendié ce jeudi

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux ce jeudi 13 février 2025 montre des flammes ravageant l’Hôpital Général de Port-au-Prince (HUEH), un établissement autrefois important pour la inhabitants haïtienne, aujourd’hui abandonné et en proie à la destruction. La fumée épaisse s’élevant des bâtiments témoigne d’un nouvel épisode tragique dans l’histoire de ce lieu symbolique, laissé à l’abandon depuis les violences des gangs qui ont éclaté en février 2024.

L’origine de cet incendie, survenu en pleine journée, reste pour l’heure inconnue. La rédaction de Juno7 n’a pas encore pu déterminer les causes exactes de ce sinistre. Cependant, cette tragédie souligne une fois de plus l’état de délabrement avancé de l’HUEH, qui a fermé ses portes il y a près d’un an, laissant des milliers de sufferers sans accès aux soins médicaux essentiels.

En février 2024, alors que les gangs semaient la terreur dans la capitale, l’Hôpital Général avait été contraint de fermer ses portes, forçant de nombreux habitants à fuir leurs maisons et entraînant la fermeture de nombreuses establishments, dont des écoles, des universités et des pharmacies. Malgré les promesses de réouverture faites par l’ancien Premier ministre Garry Conille, accompagné du conseiller présidentiel Louis Gerald Gilles lors d’une visite des lieux, aucune motion concrète n’a été entreprise pour redonner vie à cet établissement.

Le 24 décembre 2024, l’ancien ministre de la Santé publique, Duckenson Lorthe Bléma, avait tenté de relancer l’hôpital, mais cette initiative s’était soldée par une attaque violente des gangs. Deux journalistes et un policier avaient perdu la vie, tandis que de nombreuses autres personnes avaient été blessées par balles. Cet événement avait conduit à la révocation de Duckenson Lorthe Bléma, remplacé par Sinal Bertrand.

Aujourd’hui, l’incendie de l’HUEH rappelle cruellement l’effondrement du système de santé haïtien et l’incapacité des autorités à protéger les infrastructures publiques essentielles. Dans un contexte où les gangs continuent de contrôler une grande partie de la capitale, la inhabitants se retrouve de plus en plus démunie, sans accès aux soins de santé, à l’éducation ou à la sécurité.

Incendie à l'hôpital général, un espace fermé depuis février 2024 à cause de la violence des gangs

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