Pour Marco Rubio, secrétaire d’État désigné, la sécurité en Haïti est une priorité, mais elle ne viendra pas d’une intervention militaire américaine
Lors de son viewers de affirmation au Sénat américain, ce mercredi 15 janvier, le sénateur de la Floride, Marco Rubio, désigné par Donald Trump pour être son chef de la diplomatie, a attiré l’consideration sur la state of affairs désastreuse en Haïti, soulignant les défis sécuritaires, politiques et humanitaires auxquels le pays est confronté.
Répondant à une query du sénateur Rick Scott, également de la Floride, Rubio a mis en lumière le problème fondamental de l’absence de légitimité des autorités étatiques en Haïti. « Quand la personne la plus puissante d’un État-nation est surnommée ‘Barbecue’, ce n’est pas bon signe », a-t-il déclaré, en référence à Jimmy Chérizier, le chef de gang à la tête de la fédération « Viv Ansanm ». Selon lui, les gangs qui opèrent en Haïti ont déstabilisé non seulement le pays, mais menacent également de déstabiliser la République dominicaine, tout en exerçant une pression migratoire sur les États-Unis, les Bahamas et d’autres pays de la région.
Si le pressenti secrétaire d’État américain reconnaît que cette state of affairs reflète la montée en puissance des gangs armés, il exclut l’idée d’une intervention militaire américaine. « Je ne pense pas que quiconque puisse vous dire qu’il a un plan d’ensemble pour résoudre ce problème du jour au lendemain. Je pense que cela start par la stabilité et la sécurité. Il faut établir une certaine sécurité de base, et elle ne viendra pas d’une intervention militaire américaine », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), dirigée par des policiers et militaires kenyans. Rubio a salué l’implication récente des forces kényanes, qui se sont engagées dans une mission de stabilisation en Haïti. Des pays comme El Salvador ont également apporté leur contribution, bien qu’aucune resolution rapide ne soit en vue.
Rubio a plaidé pour une collaboration renforcée avec des partenaires étrangers, y compris des pays de l’hémisphère occidental, pour établir un minimal de stabilité et permettre la formation d’un gouvernement de transition légitime.
En lice pour être chef de la diplomatie américaine sous le second mandat de Trump, Rubio a salué le braveness indéniable de la Police nationale d’Haïti (PNH), qu’il décrit comme étant souvent en sous-effectif et mal équipée. Malgré cela, les gangs continuent d’exercer une affect prépondérante, provoquant des violences et des déplacements massifs de populations.
Rubio a évoqué la nécessité de mobiliser l’appui d’autres pays occidentaux afin « d’explorer les possibilités de mettre en place un gouvernement de transition légitime, qui puisse conduire à la tenue d’élections et à la création d’establishments étatiques solides pour redonner vie à l’État haïtien ». Il a toutefois reconnu que ce processus prendra du temps, ajoutant avec tristesse : « Et c’est avec beaucoup de tristesse que je dis cela. »
Par ailleurs, évoquant l’histoire d’Haïti, Rubio a exprimé sa tristesse face aux souffrances répétées du peuple haïtien : « Il n’y a malheureusement jamais eu d’âge d’or en Haïti, et cela brise le cœur. » Il a également souligné l’impression de la crise haïtienne sur les pays voisins, notamment la République dominicaine, ainsi que sur les États-Unis et les Bahamas, confrontés à une pression migratoire accrue. « La state of affairs en Haïti n’est pas qu’une query locale, c’est un problème world », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une réponse coordonnée au niveau worldwide.
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