Nicolas Sarkozy est condamné en dernière occasion par la cour de cassation à trois ans de jail dont un an ferme dans l’affaire des écoutes.
Dans une décision historique de la Cour de cassation ce mercredi 18 décembre, Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné à purger une peine d’un an sous bracelet électronique, marquant une première pour un ancien président de la République française. Cette condamnation fait suite à la saga judiciaire baptisée « affaire des écoutes » ou « Bismuth ».
Toutefois, il conteste la décision sur le plan juridique. L’avocat de Nicolas Sarkozy a confié à AFP que l’ancien président « se conformera évidemment » à sa condamnation. Cependant, il compte porter l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, espérant un recours devant la cour régionale des droits de l’homme.
En effet, l’ancien président a été reproché d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt.
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