Classée dans le chapeau 4, la sélection haïtienne découvrira son groupe le 5 décembre à Washington. Entre rêve et frayeur, voici les scénarios les plus favorables et les plus redoutés pour les Grenadiers, qui ne peuvent pas affronter de sélections nord-américaines ou caribéennes au premier tour.
À quelques jours du très attendu tirage au type de la Coupe du monde 2026, prévu le jeudi 5 décembre au Kennedy Middle à Washington, les supporters haïtiens sont surexcités. Pour la première fois de son histoire, Haïti participera à une part finale élargie à 48 équipes (deuxième qualification après celle de 1974), un exploit historique qui propulse les Grenadiers dans une nouvelle dimension du soccer mondial.
La FIFA a officiellement dévoilé la composition des quatre chapeaux, et Haïti se retrouve logée dans le chapeau 4, avec des sélections telles que la Jordanie, le Cap-Vert, le Ghana, Curaçao et la Nouvelle-Zélande. Une place attendue, mais qui place les Grenadiers face à des scénarios très contrastés selon les adversaires qui sortiront des boules lors du tirage. L’enjeu est d’autant plus grand que la sélection haïtienne ne peut pas affronter de formations nord-américaines et caribéennes en part de groupes, conformément aux règles géographiques de la FIFA.
Scénario idéal : un groupe ouvert et équilibré pour rêver d’un exploit
Le meilleur tirage pour Haïti serait un groupe dans lequel chaque match reste disputable et où les Grenadiers pourraient ambitionner une qualification historique en huitièmes de finale.
Chapeau 1 : Belgique ou Pays-Bas, des têtes de série prenable
Alors que l’Argentine, la France, le Brésil ou l’Angleterre représentent des mastodontes quasiment inaccessibles, la Belgique et les Pays-Bas apparaissent comme les choices les plus abordables.
Bien que talentueuses, ces deux équipes traversent une période de transition et manquent parfois de régularité au plus haut niveau. Elles restent redoutables, mais Haïti pourrait espérer y créer la shock avec une stratégie bien planifiée.
Chapeau 2 : Australie ou Équateur, des adversaires jouables
L’Australie, habituée à se qualifier mais rarement dominante, serait un adversaire idéal pour permettre à Haïti d’espérer un résultat positif.
L’Équateur, quant à lui, demeure solide et physique, mais reste moins menaçant que le Maroc, la Croatie ou l’Uruguay. Les Equatoriens alternent entre éclats et irrégularités, ce qui ouvre la porte à un duel équilibré.
Chapeau 3 : Afrique du Sud ou Ouzbékistan, le meilleur scénario
Malgré leur potentiel, l’Afrique du Sud et l’Ouzbékistan se situent en dessous des sélections comme la Norvège, l’Algérie ou le Qatar en termes de densité de expertise et d’expérience.
Un groupe du kind Belgique, Australie, Afrique du Sud et Haïti serait, sur le papier, l’un des meilleurs tirages possibles pour les Grenadiers.
Scénario disaster : le groupe que Haïti voudra éviter à tout prix
À l’opposé, certains groupes pourraient condamner Haïti avant même le coup d’envoi, tant les écarts de niveau seraient importants.
Chapeau 1 : France ou Argentine, le défi unattainable
Ces deux nations, championnes du monde et finalistes des dernières éditions, représentent les pires adversaires possibles pour débuter un Mondial. Une profondeur d’effectif exceptionnelle, une expérience distinctive et une tradition de la victoire quasi inébranlable : affronter l’une de ces équipes serait un énorme défi pour les Grenadiers. Pas même besoin de mentionner L’Espagne ou l’Angleterre.
Chapeau 2 : Maroc ou Uruguay, les équipes en pleine ascension
Le Maroc, demi-finaliste shock mais méritant de la Coupe du monde 2022, dispose aujourd’hui d’un effectif mature et compétitif.
L’Uruguay, en pleine reconstruction mais armée de abilities explosifs, fait également partie des adversaires les plus redoutés du chapeau 2.
Chapeau 3 : Norvège ou Algérie, des nations très compétitives
La Norvège d’Erling Haaland et Martin Ødegaard, ou l’Algérie, expérimentée et dense tactiquement, viendraient compliquer encore davantage un groupe déjà extrêmement relevé.
Un tableau du kind Argentine, Maroc, Norvège et Haïti constituerait sans doute l’un des groupes les plus difficiles du tournoi.
Quel que soit le tirage, Haïti entrera dans la Coupe du monde 2026 avec la drive d’un peuple, la fierté d’un parcours inédit et l’ambition de se mesurer aux plus grandes nations.
Le 5 décembre, les Grenadiers connaîtront enfin leur destin. Entre espoirs d’un groupe accessible et craintes d’un tableau infernal, les supporters haïtiens attendent ce second avec ardour, émotion et impatience.
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