Le président américain réagit avec virulence après la mort d’une soldate de la Garde nationale, imputée à un ressortissant afghan arrivé aux États-Unis en 2021.
À la suite de l’attaque meurtrière survenue mercredi à Washington, le président américain Donald Trump a annoncé, jeudi 27 novembre, une série de mesures radicales visant à restreindre l’immigration. Dans un message publié sur son réseau Fact Social, le chef de l’État a déclaré vouloir « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », affirmant que le système migratoire américain devait être « entièrement rétabli ».
Cette prise de place intervient au lendemain d’une agression qui a coûté la vie à une membre de la Garde nationale, Sarah Beckstrom. La jeune soldate a succombé à ses blessures, comme l’a confirmé Donald Trump lors d’une allocution télévisée. Elle avait été touchée par les tirs d’un Afghan de 29 ans, entré sur le territoire américain en 2021 après avoir collaboré avec l’armée américaine en Afghanistan. Un second soldat, grièvement blessé, restait jeudi soir dans un état critique.
Dans sa publication, Donald Trump a accusé l’administration précédente d’avoir ouvert la porte à des « populations dangereuses » et menacé d’annuler « des tens of millions » d’admissions d’étrangers approuvées sous la présidence de Joe Biden. Le président a également évoqué une série de nouvelles orientations : expulser tout non-citoyen jugé « incompatible » avec la société américaine, mettre fin aux avantages fédéraux accordés aux étrangers, dénaturaliser les migrants considérés comme une menace et renvoyer toute personne constituant, selon lui, un « fardeau public » ou un risque pour la sécurité.
Ces objectifs, a-t-il martelé, visent à provoquer une « réduction majeure des populations illégales et problématiques ». Une annonce qui s’inscrit dans la ligne dure qu’il avait déjà affichée en matière d’immigration lors de ses précédents mandats, mais qui intervient cette fois dans un contexte particulièrement tendu.
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