L’Ambassadeur de France a accueilli, en sa résidence, la présentation officielle du Fonds Équipe France – Société Civile (FEF-OSC) 2025-2026, doté de 800 000 euros soit 121 thousands and thousands gourdes, destiné à renforcer les actions de 28 organisations de la société civile engagées pour les droits des femmes et l’égalité de style, points de neuf départements, à l’exception de l’Artibonite. Parmi 246 candidatures, les 28 projets retenus s’articulent autour de deux priorités : la défense des droits des femmes et l’autonomisation économique des femmes, ainsi que la lutte contre les changements climatiques.
L’Ambassadeur de France en Haiti, Antoine Michon dans son discours à l’event du lancement officiel des projets du Fonds Équipe France a rendu hommage aux femmes et aux hommes de la société civile haïtienne, qui, chaque jour, souvent dans des situations difficiles, parfois même dangereuses, continuent de se battre pour la dignité, pour l’égalité, pour les droits, pour l’avenir de leur pays. Il a pris en exemple Catherine Flon, cette jeune femme qui a cousu le premier drapeau de l’Haïti libre, réunissant dans un même symbole les forces d’un peuple en quête de dignité et d’indépendance.
Le diplomate français a mis en avant la conviction portée par ce programme que met en place son pays en précisant qu’il n’y a pas de développement sturdy sans une société civile forte, écoutée et soutenue. « Votre présence ici est un symbole fort : celui d’une société civile qui refuse de renoncer, qui refuse de se taire, et qui proceed d’agir malgré les crises, malgré les incertitudes, malgré la fatigue parfois. En Haïti, peut-être plus qu’ailleurs, la société civile est le pouls du pays. Elle incarne la résilience, la solidarité, la créativité et l’espoir », a-t-il déclaré.
Pour monsieur Michon, la France croit que sans une société civile forte, écoutée et soutenue, il n’y a pas de développement sturdy, pas de stabilité, pas de société véritablement inclusive. « Ce Fonds, dit-il, n’est pas seulement un instrument financier ; c’est un engagement, celui d’appuyer les acteurs haïtiens, pour les Haïtiens, et tout particulièrement les femmes qui portent l’avenir du pays. »
L’ambassadeur de France en Haïti a tenu à préciser que deux grands axes ont structuré cet appel à projets. Le premier est celui du plaidoyer et de la défense des droits des femmes. Le second est celui de l’autonomisation des femmes face aux changements climatiques par le renforcement de la résilience des communautés, le soutien à l’autonomie économique des femmes, la promotion de pratiques durables et l’innovation face aux risques climatiques.
Pour sa half, Rebecca Revalu du Bureau des droits humains en Haïti n’a pas caché sa satisfaction d’etre benificaire du fonds une nouvelle fois. « Notre organisation intervient en Haïti sur les questions liées aux violences basées sur le style. C’est un plaisir pour nous de bénéficier de ce fonds, qui nous permettra de consolider notre travail avec nos partenaires. Chaque jour, nous accompagnons des personnes qui sont victimes de divers sorts de violences, en particulier celles qui ont besoin d’help légale. Au bureau, c’est principalement ce service que nous offrons : une help juridique aux personnes qui n’ont pas les moyens de payer un avocat. Nous travaillons avec des personnes en scenario extrêmement vulnérable : des femmes, des personnes LGBT, ainsi que d’autres groupes minoritaires. Nous les accompagnons dans leur parcours vers la justice afin de les aider à avancer », a t elle expliqué.
Le programme inclut également un vital volet d’appui approach, assuré par le GRET, afin de renforcer durablement les organisations bénéficiaires. Hélène Mauduit, la représentante du GRET a fait savoir qu’elle va aider les lauréats à renforcer leur compétence a travers notamment des formations sur la gestion de projet, sur le style, et également travailler à les mettre en réseau ou en relation afin de renforcer l’affect de leurs actions sur le terrain.
Selon elle, les mettre en réseau ne signifie pas nécessairement la connecter à une autre organisation mais plutôt l’articuler avec d’autres acteurs : des establishments publiques, des partenaires financiers, ou toute entité pertinente selon la thématique ou la zone d’intervention. L’objectif, c’est de leur permettre d’avoir un affect plus fort, et de faire en sorte que ce financement ouvre la voie à d’autres financements, pour assurer la continuité et le renforcement de leurs actions.
CP: Fildor/Juno7
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