La PNH neutralise plusieurs membres de 400 Mawozo et détruit un hélicoptère pour éviter sa seize.
La Police nationale d’Haïti (PNH) a mené ce vendredi une série d’opérations de sécurité renforcées dans la commune de Croix-des-Bouquets, bastion du gang criminel 400 Mawozo. Selon les autorités et plusieurs sources locales, plusieurs membres présumés du gang ont été tués au cours des interventions.
L’un des faits marquants de cette opération est la récupération d’un fusil de précision Barrett de calibre .50, une arme semi-automatique de grande puissance qualifiée « d’arme de guerre » par la police. Ce sort de fusil, succesful de perforer des murs en parpaings et même certains véhicules blindés, représente un atout militaire majeur pour les groupes criminels qui en disposent.
Par ailleurs, la PNH a confirmé sur sa web page Fb qu’un hélicoptère utilisé pour l’appui aérien a été détruit. L’appareil, devenu inutilisable après un atterrissage d’urgence dans la zone de Santo, territoire sous contrôle des gangs, a été volontairement détruit pour éviter qu’il ne tombe entre leurs mains.
Selon plusieurs témoignages et publications sur les réseaux sociaux, l’hélicoptère aurait été victime soit d’un impression de tirs, soit d’une panne approach, ce qui aurait forcé l’équipage à atterrir en urgence. L’engin faisait partie d’une unité d’intervention utilisant des drones armés dans le cadre des opérations.
Les actions sécuritaires, lancées depuis dimanche, ciblent notamment le gang des 400 Mawozo, actif dans l’est de Port-au-Prince jusqu’à la frontière dominicaine, ainsi que son chef Joseph Wilson, alias Lanmò SanJou, recherché par le FBI et dont la tête est mise à prix pour un million de {dollars}.
Si la police n’a pas encore communiqué l’identité des personnes tuées au cours de l’opération, plusieurs informations circulant sur les réseaux sociaux affirment que Ti Lion, numéro deux du gang, aurait été abattu, tandis que le numéro trois aurait été grièvement blessé.
À lire aussi :
L’institut Panos lance un nouveau projet pour former journalistes et influenceurs contre la désinformation