Deux mois après le tremblement de terre le plus meurtrier de son histoire récente, l’Afghanistan est de nouveau frappé par un séisme, qui a fait plus de 320 blessés dans les provinces de Samangan et de Balkh.
Deux mois seulement après le séisme le plus meurtrier de son histoire récente, l’Afghanistan a de nouveau été secoué par un tremblement de terre dévastateur. Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 novembre, une secousse de magnitude 6,3 a frappé le nord du pays, causant la mort d’au moins 20 personnes et blessant plus de 320 autres, selon un bilan provisoire communiqué par les autorités.
Le séisme s’est produit dans la province de Samangan, non loin de la ville de Mazar-e-Sharif. D’après l’Institut d’études géologiques américain (USGS), l’épicentre se situait à une profondeur d’environ 28 kilomètres.
« Environ 320 compatriotes ont été blessés et plus de 20 tués » dans les provinces de Samangan et de Balkh, a déclaré Sharafat Zaman, porte-parole du ministère afghan de la Santé, tout en précisant que ces chiffres restaient provisoires.
Les autorités locales ont indiqué que la majorité des blessés avaient pu regagner leur domicile après avoir reçu les premiers soins. Le ministère de la Défense a, de son côté, annoncé avoir rouvert une route bloquée par des éboulements et secouru plusieurs personnes coincées dans la nuit.
Des secousses ont été ressenties jusque dans la capitale Kaboul, située à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre, suscitant l’inquiétude d’une inhabitants encore marquée par la disaster d’août dernier.
Ce nouveau drame survient après un autre séisme, de magnitude 6, qui avait frappé fin août les provinces orientales de Kounar, Laghman et Nangarhar. Ce tremblement de terre, considéré comme le plus meurtrier de l’histoire récente du pays, avait causé la mort de plus de 2 200 personnes, blessé près de 4 000 autres et détruit environ 7 000 habitations.
L’Afghanistan, traversé par la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, se trouve à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, ce qui en fait l’une des régions les plus sismiquement actives du monde. Depuis 1900, le nord-est du pays a enregistré au moins 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon le sismologue Brian Baptie du British Geological Survey.
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