Dette américaine et crypto : Moscou accuse Washington d’un complot financier de 37 000 milliards de {dollars}
La guerre des mots entre la Russie et les États-Unis prend une nouvelle tournure. Moscou accuse désormais Washington d’utiliser les cryptomonnaies et l’or pour manipuler sa dette publique colossale, estimée à 37 000 milliards de {dollars}. Une accusation qui alimente les tensions géopolitiques et soulève des interrogations sur l’avenir du système monétaire mondial.
C’est Anton Kobyakov, conseiller économique du président Vladimir Poutine, qui a lancé la polémique. Selon lui, les États-Unis mettraient en place un mécanisme basé sur les stablecoins et l’or afin de « dévaluer artificiellement » leur dette. « Les États-Unis redéfinissent les règles du jeu monétaire mondial. Ce n’est plus un hasard, c’est une stratégie », a-t-il déclaré lors d’un discussion board économique à Moscou.
La dette publique des États-Unis dépasse désormais les 37 000 milliards de {dollars}, un niveau sans précédent. Pour Moscou, cette dette gigantesque fragilise le greenback et incite Washington à chercher des outils de diversion financière. L’idée serait de détourner une partie de la pression grâce à de nouveaux actifs numériques contrôlés par les grandes establishments financières américaines. Pour de nombreux analystes, ces propos relèvent toutefois davantage de la rhétorique politique que d’une démonstration factuelle. Aucun doc officiel ne prouve l’existence d’un tel plan coordonné.
Ces accusations surviennent dans un contexte de guerre économique marqué par les sanctions occidentales, la recherche d’options au greenback et l’essor des monnaies numériques d’État. Pour Pékin comme pour Moscou, affaiblir la domination du billet vert reste une priorité stratégique. Les États-Unis, de leur côté, nient toute manipulation. Si les stablecoins connaissent une croissance fulgurante, ils restent encadrés par une réglementation stricte et n’ont pas la capacité de restructurer à eux seuls la dette publique.
Pour les spécialistes, il s’agit avant tout d’une bataille de narratifs. La Russie cherche à mettre en trigger la légitimité du greenback et à renforcer son propre discours autour d’un ordre financier multipolaire. Mais derrière les mots, une réalité demeure : avec 37 000 milliards de dette, les États-Unis font face à un défi historique. Reste à savoir si la cryptomonnaie sera un outil de fuite en avant… ou un easy épouvantail agité par leurs rivaux.
Plus qu’un « complot crypto », cette affaire illustre le climat de défiance qui mine aujourd’hui les relations internationales et la fragilité du système monétaire mondial. Une selected est sûre : la guerre des devises ne fait que commencer.
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