Le collectif citoyen dénonce le choix de personnalités controversées et exige des dirigeants compétents et intègres pour redorer l’picture de la ville.
Le collectif « Kenbe Kapòw » (KKW) a exprimé sa profonde gratitude envers les médias lors d’une récente communication, tout en rejetant catégoriquement des nominations faites par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à la tête de la mairie de la ville du Cap-Haïtien. Selon le collectif, les personnalités choisies ne représentent pas les aspirations de la inhabitants et sont même impliquées dans le déclin de la cité.
Dans un communiqué, le KKW a rappelé avoir clairement défini des critères stricts pour toute personne aspirant à diriger la première capitale du Royaume d’Haïti. Parmi ces critères figurent une représentativité claire au sein de la communauté, une solide connaissance de l’administration publique, une experience avérée sur la ville, un management visionnaire et une réputation irréprochable.
Or, le collectif estime que les nominations du CPT violent frontalement ces principes. Trois noms sont particulièrement dans le collimateur des contestataires :
Patrick Almonor est pointé du doigt pour avoir « contribué à abîmer le visage et la fierté des Capois » et avoir « poussé la ville à tomber en décadence » lors d’un précédent mandat à la mairie. Le KKW estime qu’il devrait plutôt faire l’objet d’une enquête sur sa gestion passée.
Angie Bell, présentée comme la fondatrice d’une entreprise de nettoyage (« Bien Nettoyer ») bénéficiaire de contrats municipaux, est accusée de ne jamais avoir correctement effectué le travail de collecte des ordures. Son motion, ou son inaction, est décriée comme une contribution majeure aux problèmes d’insalubrité qui affectent l’picture de la ville jusqu’aux « narines des touristes et des étrangers ».
Isaac Pierre Louis est qualifié de « grand inconnu » pour la ville. Le collectif affirme que personne ne l’a jamais entendu prendre place sur la state of affairs critique du Cap-Haïtien, le considérant comme un choix irrecevable.
Face à ce qu’il perçoit comme une insulte aux citoyens, le collectif « Kenbe Kapòw » lance un appel pressant au Conseil Présidentiel de Transition. Il exige que celui-ci revienne sur sa décision et procède à de nouveaux choix, en sélectionnant cette fois des personnalités compétentes, visionnaires et à l’écoute de la inhabitants, seules capables de « laver le visage » d’une ville meurtrie par des années de crise et de mauvaise gestion.
Le KKW (Kenbe Kapòw) conclut en affirmant qu’il compte bien se faire entendre et ne pas laisser passer cette décision sans une forte opposition.
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