Le poète et militant, Ricardo Boucher, a offert aux individuals un espace d’écriture et de efficiency pour transformer la douleur en paroles de révolte et d’espoir.
Du 4 au 9 août 2025, un camp de déplacés a vibré au rythme des mots et des voix lors de l’atelier Revenons à la voix lively, animé par le poète, écrivain performeur et militant politique Ricardo Boucher. Plus qu’un easy atelier, l’événement s’est affirmé comme un véritable laboratoire d’expression artistique, mêlant écriture, oralité et efficiency scénique.
Conçu comme une immersion intensive, l’atelier a permis aux jeunes individuals déplacés d’explorer la poésie du quotidien, de transformer leurs expériences en paroles vibrantes et de redonner drive aux voix points des quartiers populaires. « Écrire, c’est espérer là où l’espoir est interdit », confie Ricardo Boucher lors d’une interview accordée à Juno7, soulignant que la beauté d’un poème réside autant dans le texte que dans la manière de le performer.
Pour Ricardo Boucher, lire et écrire de la poésie, c’est ouvrir les portes de la beauté, amplifier les détails invisibles du quotidien et bâtir patiemment la « maison de la poésie ». Au fil des jours, l’équilibre entre la plume et la voix s’est imposé comme essentiel : dire l’indicible en incarnant le texte par le corps, la voix et la présence scénique.
Les thématiques abordées ont mêlé violence, engagement, politique et révolte. Les individuals ont joué avec le son et le sens, bousculé la grammaire et réinventé la web page comme terrain d’expression. La restitution, marquée par l’utilization de la « cacophonie poétique », a créé un univers sonore volontairement dissonant, rappelant l’énergie des marchés publics ou des manifestations.
Le 9 août, la présentation publique s’est tenue dans le camp de déplacés. Les ritournelles scandées lors des performances sont devenues de véritables slogans repris en chœur par l’help. « Revenons à la voix lively, c’est comme revenir à la rage du peuple », affirme Boucher, fier de voir les mots se transformer en chants de revendication.
Fort du succès de cette première expérience, Ricardo Boucher envisage de reconduire l’atelier et de le proposer dans d’autres villes. « Un atelier de poésie offre un cadre stimulant pour l’exploration poétique et le développement d’un discours littéraire », conclut-il.
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