Le journaliste Guerrier Henri a réagi suite à l’avis de recherche émis par la DCPJ à son encontre


Accusé d’affiliation à une coalition terroriste, de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite, le journaliste Guerrier Henri dénonce une tentative d’humiliation publique.

Le journaliste haïtien Guerrier Henri, animateur de l’émission Boukante Lapawòl sur Radio Méga, fait l’objet d’un avis de recherche émis par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Il est accusé d’« affiliation à la coalition terroriste Viv Ansanm », de blanchiment des avoirs et d’enrichissement illicite, des expenses graves qui le lient à des groupes armés opérant dans le pays.

Dans une intervention en direct hier mercredi, peu après 9 heures, à l’event d’une nouvelle diffusion de son émission, Guerrier Henri a vivement réagi aux accusations. Il affirme être victime d’une campagne d’humiliation orchestrée par les autorités policières. « Cet avis de recherche révèle clairement la haine que Rameau Normil et Jean René François nourrissent à mon égard. Je refuse de me laisser provoquer : je resterai fidèle à moi-même et ne reculerai pas. Nous poursuivrons notre lutte, nous continuerons à résister, sans jamais abandonner. Le fight est difficile, et je ne suis pas le premier journaliste à en être victimes : d’autres ont été emprisonnés, assassinés, brutalisés. », a-t-il dénoncé, tout en annonçant une nouvelle émission pour ce jeudi où il abordera ce sujet avec ses auditeurs.

Pour rappel, Guerrier Henri avait refusé de répondre à une convocation de la DCPJ, prévue le 28 juillet dernier, dans le cadre d’une enquête sur ses présumées relations avec des cooks de gang dont il a été accusé.

Le Conseil nationwide des télécommunications (Conatel) avait déjà suspendu l’émission Boukante Lapawòl, accusant le journaliste d’avoir utilisé sa tribune comme espace de promotion pour des cooks de gang. Malgré cette suspension, Guerrier Henri poursuivrait actuellement ses activités médiatiques à distance.

 

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