Des vagues pouvant atteindre jusqu’à 4 mètres ont été attendues sur plusieurs côtes du Pacifique, tandis que certaines régions lèvent progressivement leurs mesures d’alerte.
Un puissant séisme de magnitude 8,8 a été enregistré dans la nuit de mardi à mercredi dans l’océan Pacifique, au giant des côtes russes. Ce tremblement de terre a déclenché une série d’alertes au tsunami dans plusieurs pays riverains du Pacifique, suscitant l’inquiétude des autorités et des populations concernées.
Selon les prévisions des centres de surveillance, des vagues de tsunami allant de un à trois mètres pourraient frapper les côtes du Chili, du Costa Rica, de la Polynésie française, de Guam, d’Hawaï, du Japon et d’autres îles et archipels du Pacifique. D’autres pays comme l’Australie, la Colombie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, les Tonga et Taïwan pourraient également être touchés par des vagues atteignant jusqu’à un mètre.
Au Mexique, les autorités ont rapidement réagi en appelant les habitants de l’ensemble de la côte Pacifique, de la Basse-Californie au Chiapas, à s’éloigner de l’océan. Même vigilance aux Philippines, où les populations côtières de l’est ont été exhortées à se déplacer vers l’intérieur des terres. Un tsunami y était attendu entre 11h20 et minuit h40 (heure haïtienne). Les pêcheurs en mer ont été invités à rester en eaux profondes pour éviter les risques.
En Polynésie française, les îles de Ua Huka, Nuku Hiva et Hiva Oa sont en alerte. Le Haut-Commissariat a indiqué qu’une onde océanique pouvant atteindre 4 mètres est attendue à Nuku Hiva dès 00h57 heure locale (12h27 à Paris).
« On est sur un phénomène qui va se dérouler en milieu de nuit et qui peut durer 4 à 6 heures. Il y aura peut-être une deuxième, voire une troisième imprecise. C’est un phénomène classique, donc il faut se mettre à l’abri dans la durée et ne pas penser qu’après la première imprecise, c’est terminé », a averti Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse.
Au Japon, l’agence météorologique a rétrogradé les alertes au tsunami pour une grande partie de l’archipel, bien que les zones du nord restent sous vigilance accrue. Les alertes initialement émises pour les régions d’Ibaraki (centre) jusqu’à Wakayama (sud) ont été remplacées par des appels à la prudence.
De leur côté, les autorités philippines ont annoncé la levée des mesures liées aux risques de tsunamis, estimant que les effets mineurs sur le niveau de la mer étaient désormais passés. « Tout effet dû à des perturbations mineures du niveau de la mer est largement passé », ont-elles précisé sur le réseau X (anciennement Twitter), annonçant ainsi l’annulation des recommandations antérieures.
Les autorités de tous les pays concernés maintiennent toutefois une vigilance constante, en raison du risque de vagues successives et de la nature imprévisible des tsunamis.
À lire aussi:
L’Ambassade d’Haïti en France a célébré la « Journée d’Haïti » de live performance avec la ville de Tremblay-en-France