Le Venezuela a désavoué le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, l’accusant de partialité et de négligence, après ses dénonciations de violations des droits humains dans le pays.
Dans un geste symbolique mais lourd de signification diplomatique, l’Assemblée nationale du Venezuela, dominée par les alliés du président Nicolás Maduro, a déclaré à l’unanimité le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, persona non grata.
Cette décision intervient quelques jours après que M. Turk a dénoncé devant le Conseil des droits de l’homme à Genève plusieurs abus présumés du gouvernement vénézuélien, notamment des détentions arbitraires, des disparitions forcées et d’autres violations graves des droits humains.
En réaction, le gouvernement vénézuélien a vivement rejeté ces déclarations, accusant le Haut-Commissaire d’ignorer des faits importants. Il lui reproche notamment son silence face à l’expulsion de Vénézuéliens vers une jail au Salvador par les autorités américaines, et de n’avoir pas pris de place en faveur du retour des enfants migrants séparés de leurs dad and mom aux États-Unis.
Bien que cette déclaration n’ait pas d’effet juridique immédiat, elle traduit la détérioration proceed des relations entre Caracas et le bureau des droits de l’homme de l’ONU. Celui-ci avait déjà été expulsé du Venezuela par le passé, et les autorités pourraient à nouveau prendre des mesures similaires.
Le procureur général Tarek Saab, fidèle au régime, a soutenu la décision de l’Assemblée et critiqué Volker Turk pour sa prétendue indulgence envers Israël dans le contexte du conflit à Gaza. Il a même appelé à sa démission.
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