Yves Ducarmel François précise que la gestion des bagages relève exclusivement des compagnies aériennes, et non de l’Autorité aéroportuaire nationale.
Le directeur général de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), l’ingénieur Yves Ducarmel François, a formellement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles des employés de l’aéroport worldwide du Cap-Haïtien seraient impliqués dans des vols d’objets contenus dans les valises des passagers.
Dans une interview accordée à plusieurs journalistes, le DG François a tenu à clarifier le rôle de l’establishment qu’il dirige. « L’Autorité aéroportuaire nationale ne gère ni les bagages, ni les passagers, et ne vend pas de billets d’avion », a-t-il affirmé. Il a souligné que la mission principale de l’AAN est d’administrer les infrastructures aéroportuaires et de garantir la sécurité des lieux afin d’assurer le bon déroulement des opérations aériennes.
« Nous ne gérons pas les valises, nous ne gérons pas les passagers, nous ne vendons pas de billets. Notre rôle est de faciliter l’entrée et la sortie des avions dans l’aéroport, afin que tout se fasse dans le calme », a-t-il insisté.
Le responsable a également expliqué le circuit suivi par les bagages dans un aéroport : « Quand un passager arrive avec sa valise, il la remet à une compagnie aérienne qui appose une étiquette dessus, puis elle go well with un circuit de vérifications avec les brokers de sécurité avant d’être acheminée vers l’avion. » Cette chaîne de traitement exclut donc toute intervention des employés de l’aéroport dans la manipulation des effets personnels des passagers.
Réagissant aux accusations lancées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, Yves Ducarmel François a martelé que les employés de l’aéroport n’ont aucun lien avec les pertes signalées : « Les employés de l’aéroport n’ont rien à voir avec les histoires de valises », a-t-il répété.
Il a en outre rappelé que, bien que les bagages passent par un circuit de sécurité, ni l’aéroport ni la compagnie aérienne ne peuvent, à certains moments, en garantir le contrôle intégral.
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