Face à l’échec du Conseil Présidentiel de Transition, l’organisation appelle à un changement radical et prône le retour à l’ordre constitutionnel à travers la Cour de cassation.
La state of affairs en Haïti est dramatique. Insécurité galopante, effondrement des establishments, famine, exode massif et paralysie politique plongent le pays dans une crise multidimensionnelle. Face à ce constat alarmant, l’organisation Diaspora Ayisyen Pou Lapè, qui regroupe des Haïtiens résidant dans plus d’une vingtaine de pays, tire la sonnette d’alarme et suggest une feuille de route et résolument constitutionnelle pour sortir le pays de l’deadlock.
Dans une place officielle rendue publique, l’organisation dénonce l’inefficacité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) en place depuis plus de 14 mois. Elle accuse les membres du CPT de profiter des privilèges liés à leur fonction sans apporter la moindre resolution aux problèmes urgents du pays, notamment l’extension territoriale des gangs armés, la fermeture prolongée de l’aéroport worldwide Toussaint Louverture, et la perte de confiance totale de la inhabitants.
La diaspora, considérée comme un pilier économique du pays, affirme être elle-même affectée par cette instabilité, incapable de voyager, d’investir ou d’aider efficacement les familles sur place.
Pour enrayer cette spirale de dégradation, Diaspora Ayisyen Pou Lapè appelle à un changement de cap immédiat en s’appuyant sur la model créole non amendée de la Structure de 1987, toujours en vigueur selon les signataires. L’organisation suggest notamment :
Le retour à l’ordre constitutionnel par l’utility de l’article 149, qui confie la présidence provisoire au président de la Cour de cassation.
La formation d’un gouvernement de salut public, composé de patriotes compétents et intègres issus de toutes les couches de la société.
La création d’une fee bipartite entre l’État et la diaspora pour documenter les abus et discriminations subis par les Haïtiens à l’étranger, notamment aux États-Unis et en République dominicaine.
La restauration de l’autorité de l’État, le retour des déplacés dans leurs foyers, et l’organisation d’une conférence nationale préparatoire aux élections générales.
Consciente que les élections dans les 90 jours imposés par la Structure sont irréalisables dans le contexte actuel, l’organisation insiste sur la nécessité d’un véritable consensus nationwide, incluant la diaspora, pour fixer les modalités et la durée d’une transition politique apaisée et légitime.
Le Premier ministre devra être nommé en accord avec les forces vives de la nation et répondre non seulement aux critères constitutionnels, mais aussi à des exigences de moralité, de compétence, et d’indépendance vis-à-vis des partis politiques.
Cette prise de place est portée par une coalition de professionnels, intellectuels, pasteurs, notaires, avocats, médecins, syndicalistes et étudiants haïtiens de la diaspora répartis entre l’Europe, les Amériques, les Caraïbes, l’Asie et l’Afrique. Elle se veut une contribution concrète et patriotique au débat nationwide sur l’avenir du pays.
Cette proposition est signée par Jean Emanus, Mexique; Lolince Zamor, Florida; Kems Jn Jacques DG , Montréal; Mac Donald Dor, CPA ,Florida; Me Villard Charles, Av Canada; RT Stanley Fabre , Plantation FL; Larrieux Vilfranc , Maryland; Frantz Desormeaux, Mexique; Dorcelli Louidor ,France; Dr Patrick Moise ,Espagne; Mambo Farah , Paris; Clobert Louis Jeune ,Syndicaliste, Haiti; Me Tranquilor Mathieu, Av Notaire ,Haiti; Dorecenat Premon Villien,Haiti; ING. Déphly Louis Charles , New York; Pasteur Claudy Jeanty , Florida; MD Eddy lamoour , Congo; Ecrivain Felix Pierre Louis, Allemagne; Professeur Nathaly B Pierre, Italy; Fritz André Lalanne, Haiti; Dr Napoleon Le Grand, Guyane Française; Etudiant Wilfrid Jean ,Rep Dominicaine; Paul Bissainte, Venezuela; Viviane St Juste ,Guadeloupe; Stephane Beaulieu, Nassau.
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