Albert Ramdin place Haïti au cœur de son mandat à la tête de l’OEA


Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des États Américains promet unité, inclusion et soutien renforcé à Haïti, avec une consideration particulière aux enjeux de gouvernance, de sécurité et de stabilité.

Lors de son intronisation officielle le lundi 26 mai en tant que nouveau secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), le diplomate surinamien Albert Ramdin a dévoilé les grandes lignes de son mandat, résolument axé sur l’unité, la coopération régionale et l’inclusion. Dans son premier discours, il a clairement indiqué que Haïti serait une priorité centrale de son motion à la tête de l’organisation.

« Nulle half sur le continent la démocratie, l’État de droit, la sécurité, les droits de l’homme et le développement ne sont plus menacés qu’en Haïti », a déclaré Albert Ramdin avec gravité. Il a assuré que le pays en crise serait « au cœur de nos préoccupations », appelant les États membres à accorder une consideration accrue à cette scenario d’urgence régionale.

Le nouveau secrétaire général s’est engagé à renforcer le soutien de l’OEA à travers une feuille de route axée sur les défis sécuritaires d’Haïti, tout en accompagnant les réformes de gouvernance indispensables au redressement du pays. Il entend également améliorer les relations avec la CARICOM pour mettre en œuvre un cadre politique favorisant la transparence et le dialogue fixed entre les acteurs haïtiens.

« Ensemble, la région va œuvrer pour établir la stabilité, reconstruire les establishments et encourager les circumstances menant à une paix sturdy et à la prospérité pour les Haïtiens », a affirmé Ramdin, affichant une volonté de mobilisation collective.

Dans cette optique, il a annoncé la relance du Groupe des amis d’Haïti, une plateforme destinée à mieux coordonner l’aide internationale en collaboration étroite avec la CARICOM et les Nations Unies. Ce mécanisme vise à dynamiser les efforts collectifs pour soutenir le pays face à ses multiples crises.

Albert Ramdin a exprimé ses préoccupations concernant la date butoir du mandat du Conseil présidentiel de transition, prévue pour février prochain. « Nous n’avons pas beaucoup de temps », a-t-il averti, soulignant l’urgence d’actions concrètes et concertées pour éviter un nouveau vide institutionnel.

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