Le CARDH réagit aux enjeux entourant la désignation des gangs haïtiens d’entités terroristes d’une half Désignation de Viv Ansanm (Vivons Ensemble) et de Gran Grif (Grande Griffe) d’organisations terroristes internationales.
Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), dans une récente étude, a analysé les implications et enjeux de la décision du gouvernement américain de considérer désormais Haiti comme un territoire où la capitale et d’autres villes sont en proie à des groupes qualifiés de « terroristes ».
Au-delà des objectifs et des intérêts de l’administration américaine – la sécurité nationale et la safety de ses ressortissants par exemple – le CARDH met en lumière un risque majeur. Si des mesures drastiques et adaptées ne sont pas prises pour contenir l’essence du problème, notamment le flux d’armes et de munitions venant des États-Unis et les trafics à la frontière haïtiano-dominicaine, les conséquences pourraient être graves.
Selon l’organisation de défense des droits humains, de sanctions à l’inscription sur la liste terroriste, ce processus devait être au centre des préoccupations des gouvernements successifs et de la société haïtienne en général, particulièrement l’élite politico-économique et intellectuelle. En effet, au-delà des individus, il y va du destin d’Haïti dans un contexte worldwide où il est réaffirmé que les pays se positionnent en fonction de leurs intérêts.
L’étude souligne que les gangs, pour la plupart des victimes sociales, pourraient se radicaliser davantage, et Haïti pourrait devenir un pays contrôlé par des groupes terroristes. Dans ce cas, le chaos whole qui en résulterait s’étendrait au-delà des frontières nationales, d’autant plus qu’Haïti est au bord de la faillite institutionnelle et sociale.
Le CARDH observe également que la République dominicaine, premier pays à considérer « Viv Ansann » (Vivre ensemble) comme terroriste le 4 mars dernier, s’apprête à avoir un levier pouvant servir à ses objectifs.
De plus, étant déjà sur la liste grise du Groupe d’Motion Financière (GAFI) en raison de la faiblesse de ses dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, Haïti va être soumis à plus de surveillance, d’exigences et de restrictions financières. Le CARDH apparel l’consideration sur le fait que les personnalités politiques et de la classe d’affaires sanctionnées antérieurement pourraient se voir inscrites sur la liste de celles qui financent le terrorisme, un processus unilatéral dont le however est de porter à un « changement de comportements ».
Face à cette scenario alarmante, le CARDH insiste sur la nécessité pour la classe dirigeante haïtienne de sortir de son attentisme avant qu’il ne soit trop tard. Un appel à la conscience, à la responsabilité et à l’motion s’avère nécessaire et pressing.
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