Le collectif « Kasasyon nou prale » suggest une rupture avec le Conseil Présidentiel de Transition et appelle au transfert du pouvoir à la Cour de cassation.
Face à une crise multidimensionnelle qui paralyse Haïti, le mouvement Kasasyon nou prale (KNP) appelle à une refondation urgente de la gouvernance transitoire. Dans un doc rendu public, la construction dénonce l’incapacité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à répondre aux attentes populaires et suggest une série de mesures visant à rétablir l’ordre constitutionnel, la sécurité et la stabilité institutionnelle.
Selon le représentant du KNP, Jean Rodlet Jean Baptiste, le CPT, au lieu de poser les jalons d’un retour démocratique à la légalité, s’enfonce dans une logique de pouvoir perpétuel sans légitimité populaire ni base juridique claire. « Le Conseil n’a jamais publié l’accord ayant mené à sa création, ce qui le rend illégal et illégitime », peut-on lire dans la observe.
Le représentant du « KNP » Jean Rodlet Jean Baptiste dresse un tableau sombre de la réalité nationale : un PIB par habitant qui stagne à 705,8 {dollars}, une inflation dépassant les 36 %, des milliers d’emplois perdus et des routes bloquées. Sur le plan humanitaire, les chiffres sont tout aussi préoccupants : plus de 5 600 personnes tuées par la violence armée en 2024, plus d’un million de déplacés internes dont la moitié sont des enfants, et plus de 5 thousands and thousands de citoyens en state of affairs de faim aiguë.
La state of affairs institutionnelle est également critique. Près de 80 % de la région métropolitaine serait contrôlée par des gangs armés. Le système judiciaire, les hôpitaux et les providers publics sont en grande partie dysfonctionnels, tandis que plus de 3 000 écoles sont fermées et 40 000 professionnels de santé ont quitté le pays.
Face à ce constat, Kasasyon nou prale suggest : le transfert du pouvoir exécutif provisoire à la Cour de cassation, la formation d’un gouvernement restreint, indépendant et basé sur le principe du “konbit”, la mise en place d’un Conseil électoral provisoire indépendant, avec pour mission de rétablir la sécurité, préparer les élections, soutenir les secteurs clés comme l’agriculture et la santé, et réduire les dépenses publiques.
Pour Jean Rodlet Jean Baptiste reponsable du KNP, il est impératif de mettre fin à une transition qui menace de s’éterniser. Le mouvement appelle à une motion citoyenne urgente et structurée pour ouvrir une nouvelle voie vers la légitimité et la paix sturdy.
À lire aussi:
Le PNCS signe un nouvel accord avec « Mèt Fèy Vèt » pour renforcer la cantine scolaire