Et les frères Dodos, ceux dont les pères sont en Afrique, n’auront-ils rien ?


Les démarches judiciaires de Fabrice Rouzier et les droits d’auteur mettent en lumière des problématiques profondes d’exploitation au sein de l’industrie musicale haïtienne.

Fabrice Rouzier a soulevé d’importantes questions sur la propriété intellectuelle, en particulier concernant la chanson « Je Vais ». Il a affirmé que cette œuvre, initialement interprétée par des groupes comme « Les frères Dodos », nécessitait une dialogue sur la reconnaissance des véritables auteurs.

Autrement dit, la chanson « Ti tass » du groupe « Les Frères Dodos » fait partie du patrimoine musical collectif haïtien. Elle doit, comme tout patrimoine, être transmise de génération en génération, peut être interprétée et réinterprétée par plusieurs artistes haïtiens.

Cependant, la place de Rouzier soulève des interrogations quant à ses propres responsabilités envers ces artistes qui ont interprété cette chanson related du patrimoine collectif haïtien, lui qui se comporte en véritable détenteur des droits sur celle-ci.

En outre, Rouzier a évoqué une anecdote sur sa collaboration avec Bicha, sans toutefois clarifier les accords conclus avec l’artiste Tibato avant d’incorporer sa blague dans la chanson.

Cette state of affairs met en exergue un schéma récurrent d’exploitation dans notre secteur.

L’exemple d’Eric Charles, dont la carrière a été marquée par la pauvreté malgré des collaborations avec des figures influentes, est emblématique. Remark la justice pourra-t-elle réparer les injustices subies par des artistes comme lui, alors que des sommes conséquentes sont souvent en jeu dans ces collaborations ?

Il est essentiel de rappeler que l’interprétation d’une œuvre ne devrait pas être synonyme d’exploitation.

La musique, en tant que forme d’artwork, mérite d’être respectée et protégée.

La récente contestation autour de ces questions indique que les temps ont changé.

Les artistes haïtiens doivent désormais se battre pour leurs droits, un fight qui, espérons-le, trouvera un écho favorable auprès de la justice.

Si Fabrice Rouzier obtient achieve de trigger dans sa démarche, il est impératif qu’il n’oublie pas les artistes qui ont contribué à la richesse de cette chanson et à la préservation du patrimoine musical haïtien.

La reconnaissance des droits de Tibato, de Tonton Bicha, d’Eric Charles, du groupe « Les Frères Dodos » et de tous les autres doit être au cœur de toute résolution.

L’industrie musicale haïtienne doit évoluer pour garantir que tous ceux qui contribuent à sa vitalité soient justement récompensés et respectés.

C’est en soutenant cette imaginative and prescient que nous pourrons faire avancer la tradition haïtienne et honorer ceux qui lui donnent vie.

L’Affaire 4 Kampé : Et les frères Dodos, ceux dont les pères sont en Afrique, n’auront-ils rien ?
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