Lors d’une réunion ministérielle, le gouverneur Ronald Gabriel appelle à une aide internationale renforcée et équitable .
Lors de la réunion ministérielle du G-24 tenue le mardi 22 avril 2025, le gouverneur de la BRH, Ronald Gabriel, a prononcé un discours engagé, soulignant l’urgence d’une coopération régionale accrue pour répondre aux défis économiques et humanitaires qui secouent particulièrement l’Amérique latine et les Caraïbes.
Dans son allocution, le gouverneur Gabriel a mis en avant les défis communs auxquels font face les pays membres, notamment les tensions commerciales, le manque d’investissements, l’endettement élevé et les conflits géopolitiques. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la voix collective du groupe dans les establishments multilatérales pour mieux défendre ses intérêts.
Le gouverneur a particulièrement attiré l’consideration sur la state of affairs des États fragiles, pris dans un cycle d’instabilité et de décroissance économique. « Ces pays, qui abritent près d’un milliard de personnes, doivent être placés au premier plan de tous les agendas de développement », a-t-il déclaré. Il a cité en exemple Haïti, où les conflits internes et les chocs externes ont créé une crise humanitaire et économique sans précédent. Il a également alerté sur les conséquences du durcissement des politiques migratoires, qui risquent de réduire les transferts privés, pourtant vitaux pour la résilience des ménages haïtiens.
Ronald Gabriel a salué les initiatives du FMI et de la Banque mondiale, telles que la révision des quote-parts et les mécanismes concessionnels comme l’IDA21 et le PRGT. Cependant, il a souligné que l’accès à ces devices devait être équitable, en particulier pour les pays classés comme « FCV » (fragilité, conflit et violence). « Il est fondamental que ces outils répondent réellement aux besoins stratégiques des pays les plus vulnérables », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a exprimé son espoir que cette assemblée aboutira à des résultats concrets, exhortant les establishments multilatérales à adapter leurs mandats aux défis émergents.
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