La coalition criminelle Viv Ansanm a saccagé le commissariat, symbole d’un État en déroute face à la montée en puissance des gangs
Le commissariat de police de Mirebalais, l’un des bastions symboliques de l’autorité publique dans cette ville du Plateau Central, n’est plus. La coalition criminelle « VIV Ansanm » a complètement détruit l’édifice après avoir assiégé la ville pendant plus de deux semaines, marquant une nouvelle étape dans l’effondrement sécuritaire du pays.
Dans une vidéo partagée en boucle sur les réseaux sociaux, des individus, membres du gang, sont filmés en prepare de saccager le commissariat, se mettant en scène pour exhiber leur puissance et défier ouvertement les establishments de l’État.
Depuis leur première attaque, les gangs ont imposé un climat de terreur à Mirebalais : des maisons ont été incendiées, des commerces pillés, et une massive partie de la inhabitants a été contrainte de fuir. Certains ont trouvé refuge à Hinche, Belladère ou dans d’autres zones encore épargnées.
Les quelques brokers de police et membres de brigades de sécurité qui ont tenté de résister se sont heurtés à la puissance de feu des assaillants. Les attaques ont causé la mort de plusieurs civils, ajoutant au drame humain qui se joue dans l’indifférence générale.
Malgré les promesses répétées des autorités de rétablir l’ordre, la state of affairs à Mirebalais n’a fait qu’empirer. L’avancée méthodique des gangs proceed, menaçant d’autres villes et accentuant la perte de contrôle des autorités établies sur une massive portion du territoire.
Avec la chute du commissariat de Mirebalais, c’est une ville de plus qui rejoint la liste des territoires perdues.
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