AJH et ANM réagissent sur l’incendie des locaux de la RTVC par des criminels de la coalition terroriste «Viv ansanm»
Dans une série de réactions fermes et indignées, l’Affiliation des Journalistes Haïtiens (AJH) et l’Affiliation Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) ont condamné l’incendie criminel des locaux de la Radio Télé Caraïbes, survenu dans la nuit du 12 au 13 mars 2025 à la rue Chavannes à Port-au-Prince. Cet acte, attribué à la coalition terroriste «Viv ansanm», a suscité une onde de choc poussant ces associations défenseures de la liberté de la presse a réagir.
L’AJH a, pour sa half, exprimé sa condamnation sans équivoque, qualifiant l’incendie de « barbare et criminel », soulignant qu’il constitue « une atteinte grave à la liberté de la presse, la liberté d’expression et la démocratie en Haïti ». L’affiliation a insisté sur la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes contre les auteurs et complices de cet acte, affirmant que cela « met en hazard les conquêtes démocratiques depuis le début de la transition en 1986 et menace notre existence de peuple ».
« L’Affiliation des journalistes haïtiens demande instamment aux autorités établies de prendre les tendencies nécessaires pour sévir contre les malfrats, auteurs et complices de cet acte barbare qui met en hazard les conquêtes démocratiques depuis le début de la transition en 1986 et menace notre existence de peuple », peut-on lire dans ce communique.
L’ANMH, de son côté, a mis en avant l’impression de la nouvelle, décrivant l’incendie comme un « acte infâme qui consacre la continuité du chaos ambiant produit par les bandits ». Elle a critiqué l’inaction de l’État face à la montée de la violence, soulignant que les gangs ont déjà chassé des milliers de familles et vandalisé de nombreuses establishments.
« Cette dégringolade et cet effondrement de l’État nous préoccupe au premier chef », a déclaré l’ANMH. Les médias qui sont au service de la inhabitants dans une dynamique garantissant la liberté d’expression et l’accès à tous au droit de parole, doivent bénéficier de la safety des pouvoirs publics qui ont le devoir de garantir la continuité de ce acquire fondamental, acquis démocratique essentiel de la transition démocratique. »
Les deux associations ont appelé à une motion collective pour défendre les acquis démocratiques et protéger les médias, qui jouent un rôle essential dans la garantie de la liberté d’expression. L’ANMH a par ailleurs appelé les autorités à « se réveiller pour que l’ordre revienne dans la cité », afin que la inhabitants et les establishments puissent fonctionner sans crainte.
Fondée il y a 76 ans, la Radio Télévision Caraïbes est un pilier du paysage médiatique haïtien. Ce média historique a vu passer de grandes figures du journalisme et de la tradition, devenant une référence incontournable sur la bande FM. Sa destruction marque un coup dur pour la liberté d’expression et le patrimoine culturel du pays.
Depuis plusieurs mois, la RTVC avait déjà été contrainte de déménager une partie de ses activités à Pétion-Ville en raison de l’insécurité croissante dans le centre-ville de Port-au-Prince. Les zones avoisinantes, telles que l’Avenue Christophe, Magloire Ambroise et la rue Romain, sont désormais presque désertes, les habitants ont fui pour échapper à la violence des gangs.
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