Face à la montée de l’insécurité et à la crise humanitaire en Haïti, les Bureaux Politiques Départementaux de COPPOS-HAÏTI et Alliés apellent le gouvernement et le Conseil Présidentiel de Transition à entreprendre des actions urgentes
Les Bureaux Politiques Départementaux (BPD) de COPPOS-HAÏTI ET ALLIÉS se disent préoccupés par la montée de l’insécurité et la dégradation socio-économique du pays ces dernières années. Selon eux, cette scenario met en péril la vie des Haïtiens et entraîne de graves violations des droits fondamentaux.
Ils s’appuient notamment sur un rapport récent de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), qui indique que plus d’un million de personnes sont désormais des déplacées internes en raison de la crise humanitaire et de la violence généralisée des groupes armés. De plus, un Observatoire basé au Mexique, le Conseil Citoyen pour la Sécurité Publique et la Justice Pénale, classe Port-au-Prince parmi les villes les plus dangereuses au monde avec un taux de 139,3 homicides pour 100 000 habitants en 2024.
Les BPD de COPPOS-HAÏTI ET ALLIÉS dénoncent la criminalité qui sévit dans plusieurs communes du pays, notamment à Port-au-Prince, Ganthier, Croix-des-Bouquets, Tabarre, Delmas, Kenscoff, Pétion-Ville, Gressier, Arcahaie, Cabaret, La Croix-Périsse et Petite-Rivière de l’Artibonite. Ils soulignent l’omniprésence de la violence et le climat de terreur instauré par les groupes armés.
Face à cette scenario, ils appellent le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement à agir rapidement pour mettre en œuvre des mesures concrètes, conformément à l’Accord du 3 avril 2024. Ils insistent sur la nécessité de réformes sécuritaires, institutionnelles, électorales et économiques.
Les BPD demandent également au CPT et au chef du gouvernement de lancer un appel à l’unité nationale afin de mobiliser la inhabitants contre la crise actuelle. Ils réaffirment leur engagement à soutenir le peuple haïtien dans cette période difficile.
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