Specialists, gouvernement et partenaires internationaux discutent des défis et views lors d’un petit-déjeuner à l’Hôtel El Rancho.
Ce jeudi 6 mars 2025, EGM Technique & Administration a pris l’initiative de réunir des acteurs clés du gouvernement, du secteur des affaires, du Corps diplomatique, des agences internationales, des ONG et des professionnels de divers domaines à l’Hôtel El Rancho. Parmi les contributors, l’ancien président Jocelerme Privert, l’ancienne présidente et juge à la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif, Marie Netha Fétière, l’ancienne ministre de la Tradition et de la Justice, Emmelie Prophète. L’événement, intitulé « Relance de l’économie haïtienne : Entre défis, compréhension et views », a donné lieu à des échanges approfondis et perspicaces.
Les discussions ont été animées par trois panélistes principaux : Pierre Marie Boisson, Kesner Pharel et Frantz Duval. Ils ont été rejoints par Xavier Michon, représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Haïti, et Alfred Metellus, ministre de l’Économie et des Funds. L’événement était modéré par l’économiste Etzer Emile et Grégory Morissette, représentant d’EGM.
Des propositions concrètes pour relancer l’économie
Xavier Michon a ouvert le débat en soulignant la state of affairs alarmante de l’économie haïtienne, marquée par six années consécutives de contraction. Il a proposé un cadre stratégique pour la relance, axé sur le renforcement institutionnel, le développement du capital humain, l’intégration aux marchés mondiaux et la diversification économique. Selon lui, l’autonomisation des jeunes, l’amélioration de la littératie financière et le renforcement des compétences locales sont essentiels pour soutenir l’entrepreneuriat et revitaliser l’économie.
Alfred Metellus, ministre des Funds, a insisté sur l’significance du travail d’équipe pour sortir Haïti de sa crise économique. Il a cité l’exemple de l’ancien président bolivien Evo Morales, qui a réussi à transformer l’économie de son pays grâce à une politique de stabilité et de continuité. Metellus a fixé comme objectif principal pour cette année fiscale d’atteindre une croissance constructive, même minime, après six années de décroissance. Il a également évoqué la nécessité de réduire l’insécurité de 50 % et de faciliter les échanges commerciaux à travers le pays.
Pierre Marie Boisson, économiste en chef du Groupe Sogebank, a présenté une analyse approfondie de l’économie haïtienne sur les 50 dernières années. Il a souligné la nécessité d’établir la différence entre croissance à courtroom terme et croissance à moyen terme, en insistant sur l’significance de se concentrer sur des projets à lengthy terme pour améliorer durablement les situations de vie des Haïtiens. Boisson a également pointé du doigt le déclin du secteur touristique, dont les revenus sont passés de 500 hundreds of thousands de {dollars} il y a dix ans à seulement 96 hundreds of thousands en 2024, en raison de l’insécurité et des infrastructures défaillantes.
Kesner Pharel, quant à lui, a mis en avant la query démographique comme un défi majeur. Avec une inhabitants qui est passée de 5 à 12,5 hundreds of thousands d’habitants en 50 ans, il a souligné que la résolution des problèmes d’insécurité et de chômage passe par une maîtrise de la croissance démographique.
Cet événement, organisé par EGM Technique & Administration, a permis de mettre en lumière les défis complexes auxquels fait face Haïti, mais aussi les opportunités qui s’offrent à elle. La relance économique d’Haïti, bien que semée d’embûches, semble attainable à situation que les efforts soient coordonnés et axés sur des stratégies à lengthy terme.
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