Maisons incendiées par des gangs : des familles déplacées envahissent de nouveaux bâtiments publics


Les attaques meurtrières des gangs plongent la capitale haïtienne dans le chaos, forçant des habitants à fuir vers des abris

Maisons incendiées par des gangs : des familles déplacées envahissent de nouveaux bâtiments publics

CP : Fildor PQ Egeder

La capitale haïtienne est en proie à une imprecise de violence sans précédent, poussant des centaines de familles à abandonner leurs foyers pour chercher refuge dans des lieux publics. Les locaux du ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), l’annexe du bureau des Affaires Sociales à Delmas 33, l’école nationale Claire Heureuse et le native de l’OAVCT à l’avenue Charles Summer time sont désormais surpeuplés, accueillant des milliers de déplacés fuyant les attaques des gangs armés.

Ces déplacements massifs font suite à une série d’attaques sanglantes perpétrées par la coalition de gangs « Viv Ansamm » dans les quartiers de Delmas 30, rue Romain et Ravine Pintade. Depuis mardi 26 février, les habitants de ces zones vivent dans la terreur, confrontés à des violences qui ont plongé leurs quartiers dans le chaos.

Dès l’aube du mercredi 26 février, des centaines de personnes, dont des bébés, des personnes handicapées et des femmes enceintes, ont envahi les locaux des Affaires Sociales, forçant les barrières pour trouver un abri. Les circumstances de vie dans ces centres sont précaires : les familles s’entassent dans des espaces exigus, souvent à même le sol, sous un soleil de plomb.

À l’école nationale Claire Heureuse, des habitants de Kafou 3 et Corvington, chassés de leurs maisons par les gangs, ont trouvé refuge. « Je ne sais plus quoi faire dans ce pays. J’avais ma propre maison à Corvington, mais les gangs ont envahi le quartier et nous ont expulsés. Ils ont brûlé des maisons et ont chassé tout le monde », témoigne une jeune femme, le désespoir dans la voix.

La state of affairs est tout aussi dramatique dans les locaux du MTPTC, où des familles entières campent dans la cour, sans accès à des installations sanitaires adéquates. Hier après-midi, les gangs ont même tenté d’attaquer le commissariat de Port-au-Prince, semant la panique parmi les déplacés du Gymnasium Vincent. Ces derniers ont fui vers le native de l’OAVCT à l’avenue Charles Summer time, cherchant désespérément un semblant de sécurité.

« Je ne peux pas supporter cette state of affairs. On a frôlé la mort au Gymnasium Vincent », a déclaré un citoyen à la rédaction de Juno7, appelant les autorités à agir rapidement pour rétablir l’ordre et offrir des circumstances de vie décentes aux déplacés.

Face à cette crise humanitaire grandissante, les déplacés en appellent aux dirigeants du pays pour qu’ils assument leurs responsabilités et rétablissent la paix. « Nous demandons à l’État de nous protéger et de nous offrir des circumstances de vie dignes », a lancé un autre déplacé, dénonçant l’inaction des autorités face à la montée de la violence.

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CP : Fildor PQ Egeder

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