Le CPT semble se contenter de condamner via des notes alors que la terreur des gangs gangrène Port-au-Prince


Alors que la terreur gangrène Port-au-Prince, les autorités se contentent de diffuser des communiqués sans actions concrètes.

La state of affairs en Haïti, particulièrement dans la capitale Port-au-Prince, est plus qu’alarmante. Elle est désespérante. Plus de 80 % du territoire de la capitale est sous le contrôle de gangs armés qui sèment la terreur, tuent, violent, incendient et pillent en toute impunité. Des quartiers entiers, comme Carrefour-Feuilles, Solino, Kenscoff, Tabarre et Croix-des-Bouquets, sont devenus des zones de non-droit, poussant des milliers de familles à fuir leurs maisons pour se réfugier dans des circumstances inhumaines.

Face à cette crise humanitaire et sécuritaire sans précédent, le Conseil présidentiel de transition (CPT) semble se contenter de dénoncer et de condamner. Les communiqués et notes se multiplient, exprimant une solidarité de circonstance avec les victimes et leurs familles. Mais où sont les actions concrètes ? Où est la stratégie pour rétablir l’ordre et la paix, mission pourtant centrale du CPT ?

Le récent communiqué publié le mercredi 26 février est symptomatique de cette inertie. Alors que des quartiers comme Delmas 30, Tabarre 27 et 29 ont été le théâtre de violences meurtrières, le CPT se limite à condamner ces actes, comme si les mots pouvaient suffire à arrêter les balles et les machettes. La inhabitants, elle, attend des réponses tangibles, des mesures fortes pour mettre fin à l’emprise des gangs sur la capitale.

Depuis l’arrivée au pouvoir des membres du CPT, aucune answer n’a été apportée aux problèmes. Pire, la state of affairs proceed de se détériorer. Des zones autrefois épargnées, comme Kenscoff, Nazon, Delmas 19 et Delmas 30, tombent une à une entre les mains des groupes criminels. Chaque jour qui passe renforce l’impression que les autorités sont dépassées, voire impuissantes.

Il est temps que le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement passent des mots aux actes. La inhabitants haïtienne ne mérite pas de vivre dans la peur et l’insécurité. Elle mérite des dirigeants qui assument leurs responsabilités et prennent des décisions courageuses pour rétablir la sécurité et la dignité. Les dénonciations, aussi nécessaires soient-elles, ne suffisent plus. Haïti a besoin d’actions, et vite.

Le CPT semble se contenter de condamner via des notes alors que la terreur des gangs gangrène Port-au-Prince

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