Le pays rejoint la Coalition mondiale pour l’alimentation scolaire, soutenant l’éducation et l’agriculture locale.
Haïti a officiellement rejoint le mercredi 12 février 2025 la Coalition mondiale pour l’alimentation scolaire, marquant une étape importante dans les réformes éducatives et agricoles du pays. La signature de cette déclaration d’engagement par le Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports activities (MENFP) s’inscrit dans une imaginative and prescient globale visant à garantir un repas sain et nutritif à chaque enfant scolarisé d’ici 2030. Cette intégration a été faite en présence du président du Conseil présidentiel, Leslie Voltaire ainsi que le premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé.
Le professeur Antoine Augustin, titulaire du MENFP, a souligné que l’alimentation scolaire est une priorité nationale pour Haïti. Il a expliqué que ce domaine constitue un investissement essential pour deux secteurs clés du développement social et économique : l’agriculture et l’éducation.
Présent lors de la signature de cette déclaration, Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition (CPT), a également rappelé que la politique nationale d’alimentation scolaire doit servir de levier pour la manufacturing agricole locale, en privilégiant les produits locaux dans les cantines scolaires.
Kevenot Dorvil, coordonateur général du Programme nationwide de cantine scolaire (PNCS), a insisté sur l’ambition du programme nationwide : offrir à chaque enfant haïtien un repas nutritif d’ici 2030. Cette initiative s’aligne sur les objectifs de la Coalition mondiale, qui a tenu sa première réunion à Paris en octobre 2023.
Wanja Kaaria-NDOHO, représentante du PAM en Haïti, a expliqué que l’alimentation scolaire va bien au-delà de la easy politique de santé publique. Elle favorise les apprentissages, encourage la scolarisation et réduit les inégalités entre les filles et les garçons. En fournissant un repas équilibré et identique pour tous les élèves, cette initiative permet de soulager les familles de la pression économique liée à la préparation des repas, tout en transformant l’heure du déjeuner en un second de partage et d’éducation nutritionnelle.
« L’alimentation scolaire n’est pas une dépense, mais un investissement qui se justifie : pour nos enfants, pour nos sociétés et pour la planète », a résumé Mme NDOHO.
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