Une nouvelle intoxication alimentaire met en lumière les risques liés à la préparation traditionnelle du lait fermenté au Kenya.
Plus de 70 personnes, dont des enfants, ont été hospitalisées dans le comté de Kericho après avoir consommé du Mursik, un lait fermenté traditionnel, lors d’une cérémonie de remise de diplômes organisée dans une église.
Les victimes, points du village de Masaita, ont été transportées d’urgence à l’hôpital du sous-comté de Londiani, où elles reçoivent actuellement des soins. Parmi elles, neuf enfants souffrent de déshydratation sévère. Selon Maureen Chepkoech, infirmière dans l’établissement, ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit : « C’est la deuxième fois que nous faisons face un incident similaire. La majorité des personnes touchées sont des femmes, mais il y a aussi des hommes et des enfants. »
Les symptômes, notamment le vomissement et la diarrhée, sont apparus peu après la consommation du lait fourni par un vendeur native.
Le Mursik, une spécialité de la région de la vallée du Rift, est préparé en faisant fermenter du lait cru dans des calebasses ou des gourdes. Cependant, ce processus artisanal, souvent réalisé sans respecter des normes d’hygiène strictes, constitue un risque pour la santé publique.
En 2020, un incident similaire avait conduit à l’hospitalisation de 20 personnes, dont 8 enfants, après avoir consommé du Mursik contaminé dans la région de Bungoma.
Face à la récurrence de ces intoxications, les autorités locales ont lancé une enquête pour identifier les causes exactes de la contamination. Elles exhortent également les habitants à adopter des pratiques plus sûres dans la préparation et la consommation du Mursik.
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