Sans shock, le chef de gouvernement canadien a annoncé ce lundi 6 janvier qu’il quittera ses fonctions après près d’une décennie au pouvoir. Cependant, il restera en poste jusqu’au 24 mars, date prévue pour la nomination de son successeur.
Selon les médias canadiens, la crise politique qui secoue le pays a pris un tournant majeur le 16 décembre, à la suite de l’annonce de la démission de la ministre des Funds, Chrystia Freeland. Celle-ci avait expliqué avoir un “désaccord” avec M. Trudeau sur la manière de gérer les funds du pays, alors que les menaces d’augmentation des tarifs douaniers par Donald Trump pointent à l’horizon.
Sous pression depuis des semaines, confronté à un fort mécontentement au sein de son propre parti ainsi qu’à une baisse de popularité dans les sondages, Justin Trudeau a finalement jeté l’éponge, marquant un tournant dans l’histoire politique du Canada.
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