La politique canadienne est en pleine ébullition depuis l’annonce ce lundi 6 janvier 2025 de la démission de Justin Trudeau, sous la pression croissante de son parti et de l’opposition. Alors que le pays s’apprête à tourner la web page de l’ère Trudeau, plusieurs noms émergent dans les médias comme candidats potentiels pour prendre sa succession et diriger le Canada.
Chrystia Freeland, une favourite naturelle
Ancienne ministre des Funds et vice-première ministre, Chrystia Freeland s’est imposée comme une determine clé du gouvernement Trudeau. Bien qu’elle ait récemment démissionné en raison de désaccords sur la gestion des funds publiques, son sens politique et sa stature en font une candidate de choix. Chandra Arya, député libéral, a publiquement loué ses qualités de management, la qualifiant d’« different crédible et secure » à Trudeau.
Christy Clark, un doable retour
L’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, pourrait faire un retour sur la scène politique fédérale. Connue pour son pragmatisme et son model direct, elle incarne une choice different pour les Canadiens lassés des divisions politiques actuelles. Sa candidature pourrait attirer des électeurs cherchant une approche différente pour l’avenir du Parti libéral.
Mark Carney, le banquier devenu politicien
Ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney est un outsider qui pourrait surprendre. Après avoir manifesté son désir de se lancer en politique, il a entamé des discussions avec des députés libéraux et des leaders d’opinion. Son expérience en économie et en funds pourrait jouer en sa faveur, notamment pour relancer l’économie canadienne.
Dominic LeBlanc, l’homme d’expérience
Actuel ministre des Funds et des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc est un vétéran de la politique canadienne. Proche allié de Trudeau, il a pris les rênes des Funds après le départ de Chrystia Freeland, renforçant son profil de prétendant sérieux à la course du Parti libéral. Son expérience et sa loyauté au sein du parti en font un candidat solide.
Pierre Poilievre, le rival conservateur
Chef du Parti conservateur et de l’opposition officielle depuis 2022, Pierre Poilievre reste un adversaire redoutable. Avec une imaginative and prescient claire pour le Canada et un model de communication efficace, il pourrait profiter de la démission de Trudeau pour renforcer sa place dans les sondages et préparer une offensive lors des prochaines élections générales. Bien qu’il ne soit pas un candidat à la course du Parti libéral, sa présence affect fortement la dynamique politique actuelle.
Retour sur le parcours de Justin Trudeau
Élu pour la première fois comme député de la circonscription de Papineau en 2008, Justin Trudeau est devenu chef du Parti libéral du Canada (PLC) en 2013. Il a mené son parti à une victoire écrasante lors des élections fédérales de 2015, remportant une majorité de 184 sièges face au premier ministre conservateur sortant Stephen Harper. Ce triomphe marquait une augmentation spectaculaire de 150 sièges pour les libéraux par rapport aux élections de 2011.
Cependant, les élections de 2019 et 2021 ont été moins fructueuses, le PLC ne parvenant qu’à former des gouvernements minoritaires. Ces résultats, combinés à une baisse de popularité et à des tensions internes au sein du parti, ont conduit Justin Trudeau à quitter ses fonctions après près d’une décennie à la tête du Canada.
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Selon Radio-Canada, Justin Trudeau annoncera sa démission ce lundi 6 janvier